6287 search

Crimes et Châtiments

Conspiration du jour Publié le 25 mai 2011
4052 mots - Temps de lecture : 10 - 16 minutes
Lire plus tard
Denissto

Du QE pour les riches le paupérisme pour les autres Y aura-t-il un Quantitative Easing III ? L’immense majorité de nos contemporains ignore que les perspectives de maintien des marchés financiers et de leurs retraites, de l’évolution de leurs salaires, du coût des denrées alimentaires, du prix de l’essence, du statu quo des prix de l’immobilier, bref, d’un semblant de vie normale, etc., dépend de ce qui sera décidé par les banquiers centraux américains à la fin du mois de juin 2011. Pour la troisième fois consécutive, les Etats-Unis vont-ils recourir à un troisième programme de rachat massif de leurs dettes à partir de dollars imprimés sans aucune contrepartie ? Plus clairement : les banquiers centraux vont-ils annoncer un Quantitative Easing 3 ? Nous savons que le Comité X a encore besoin de six mois pour aborder la crête de 2011 avant le grand trou noir de 2012 ! Si la décision de créer (ou l’équivalent) un QE 3 est prise, les gens penseront que la vie suit son cours encore pour quelques mois, mais une chose changera cependant : ils verront que le papier monnaie obtient de moins en moins de contrepartie en biens tangibles. Les prix alimentaires grimperont encore plus vite, comme ceux de l’énergie (le pétrole à 2,50 € le litre à la pompe) ; les métaux précieux vont exploser1, les prix de l’immobilier vont maintenir leur « plateau » avant l’effondrement du fait de la hausse des taux. C’est le calme avant l’ouragan 2012 et un WEIMAR planétaire. Ce dernier graphique illustre la vitesse avec laquelle le Mark s’est effondré contre l’Or, entre janvier 1919 et novembre 1923. Le dollar entre parfaitement dans ce schéma avec les politiques de Quantitative Easing. L’euro suit un scénario absolument identique au fur et à mesure que les agences de notation américaines dégradent les notations des dettes souveraines des Etats européens. Il faut bien comprendre que les agences de notation du cartel bancaire n’auraient que peu d’impact sur le quotidien des populations si leurs employeurs n’utilisaient pas, ensuite, les instruments financiers nécessaires pour provoquer l’effondrement des monnaies des pays ciblés. Une fois le décor planté, c’est aux politiciens serviles et aux syndicats complices d’entrer dans le jeu de la légitimité d’une restructuration de la dette nationale3 ! A ce jour, plusieurs signes attestent que les financiers internationaux vont s’occuper de l’Europe et de ses citoyens. La note des obligations d’Etat de l’Irlande vient d’être encore dégradée et se trouve juste audessus du rang d’« obligations pourries » ! La situation des marchés obligataires de la Grèce et du Portugal est désastreuse. Les gens ne peuvent plus se soigner, la misère se propage au même rythme que la radioactivité japonaise de par le monde, car le ciel n’a pas de frontière. Dans le même temps, les médias financiers respectent les consignes de leurs maîtres : ils serinent sur l’impérieuse nécessité d’une restructuration de la dette des Etats. On prépare les populations à ce projet que les eurocrates jurent de n’effleurer qu’entre eux. Il n’y a encore rien de décidé, c’est promis, dit-on. Mensonge ! Nous savons que certaines familles de l’establishment français quittent Paris pour se rapprocher de Bruxelles et leur départ aura lieu avant l’été 2011. Ces mesures de restructuration des dettes nationales vont irrémédiablement se traduire par une baisse de la consommation, qui amènera à son tour un ralentissement de la croissance et l’explosion des déficits. Avez-vous remarqué combien les prétendues élites de la France en matière politique et économique préparent la population à se serrer la ceinture ? Dans le même temps, les banquiers internationaux commencent à pousser les taux vers le haut, limitant l’accès au crédit pour de nombreux consommateurs et surtout les petites et moyennes entreprises qui embauchent. Dans de telles conditions, comment parvenir à une restructuration des dettes nationales ? Les impôts progressent, les prestations sociales diminuent, les déficits se creusent, le crédit est resserré et les plans de rigueur sont partout annoncés. Il y a tant d’illogisme dans tout cela que tout le monde devrait logiquement s’interroger sur les motifs réels recherchés par les gestionnaires de la crise. Ce cercle vicieux est-il le fruit du hasard ? Non ! C’est l’application stricte de ce que nous avons anticipé, il y a plusieurs mois, en vous parlant des Protocoles et des commentaires du prix Nobel russe, feu Alexandre Soljenitsyne. Nos grands argentiers du mondialisme ont créé un système où, en dehors des revenus fictifs des produits financiers (totalement virtuels), la croissance des économies dépend essentiellement de la consommation et de l’immobilier. Or ces deux éléments sont eux-même prisonniers de l’évolution des taux d’intérêt, de ce système d’usure imposé par quelques familles oligarchiques et dont certains leaders ont voulu affranchir leurs peuples. Ils l’ont payé très cher si l’on se souvient des récentes analyses de LIESI concernant la crise tunisienne ou encore l’affaire Kadhafi. Dans notre précédent numéro, nous affirmions en première page : « Les politiciens occidentaux et leurs services ont maintenant pour consigne de trouver le moyen de justifier une intervention militaire en Libye, de rendre Kadhafi aussi détestable que S. Hussein ». Quelques jours seulement après cette publication, les marionnettes Obama, Cameron et Sarkozy signaient communément une lettre-ultimatum (publiée dans International Herald Tribune, Le Figaro et The Times) où ils disent substantiellement : tant que Kadhafi n’est pas parti, « l’OTAN ne doit pas stopper son opération, en continuant à protéger la population civile et à faire pression sur le régime ». S’il restait, la Libye deviendrait « non seulement un pays aliéné, mais également un Etat failli ». Ces dirigeants devraient balayer à leurs portes avant de se prétendre les défenseurs des opprimés car leurs comportements de despotes, dans leur propre pays, sont à certains égards plus coupables que ceux d’un Kadhafi. Les nabots du cartel bancaire, toute honte bue, ne se rendent même pas compte du fait que cette déclaration ne peut s’analyser autrement que comme un dramatique aveu d’impuissance. ...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search