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Crise : la mauvaise nouvelle, c’est qu’ils ont toujours les mêmes idées pourries

H. Seize Publié le 30 mai 2013
1463 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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On le sait : la crise a frappé violemment une France en pleine croissance avec des muscles et du jarret partout. Patatras. Elle s’est vautrée sur le bas côté comme un animal agonisant après un marathon sans dopage. Heureusement, tous les jours, des gens puissamment armés de leur intelligence prennent leur tête dans leurs mains et réfléchissent très fort pour nous sortir de là. C’est le cas d’Emmanuel Farhi qui a gagné une pochette surprise une interview suite à un concours organisé par « Le Monde » en partenariat avec le Sénat, le vénérable rassemblement de sémillants gobeurs de yaourt qui nous sert de chambre haute. Décryptage. Et dans ce court entretien accordé au plus illustre des journaux français neutres de gauche, en quelques lignes d’introduction, l’économiste campe le décor : ayant fricoté avec des références keynésiennes comme Olivier Blanchard (du FMI, lui-même) ou carrément Daniel Cohen, soyons fou, il nous explique que la crise qui se joue aura un impact intellectuel essentiel, puisqu’elle permettra à sa génération d’apporter des réponses économiques nouvelles pour aider les États à se sortir du caca dans lequel ils ont été propulsés (peut-être par les économistes de la génération précédente, allez savoir). Fort bien. Et quelles sont donc les recommandations qu’il retire de ses trépidantes recherches pour faire face aux crises en cours ? Eh bien c’est très simple. Au-delà de la création d’un gros mot avec des tirets pour frapper les esprits, comme Électro-Suppositorium ou Régulation Macro-Prudentielle, il s’agira essentiellement d’une nouvelle forme … d’intervention. Parce que voyez-vous, on sait depuis bien longtemps qu’il faut réguler le secteur financier. C’est sûr et certain. Or, avant, et malgré les codes de lois bancaires et financières dont les numéros de page utilisent la notation scientifique tant ils sont légers, on faisait plutôt dans la régulation au niveau microéconomique. C’était de la microrégulation, en quelque sorte. Maintenant, on va passer à la macro-régulation, voire à l’hippoporégulation si l’on veut être logique. Pour notre brave Emmanuel, ce sera « un nouvel outil de pilotage de l’économie », qui est « potentiellement très prometteur » (comme l’...
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