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Crise : le second moteur vient de démarrer

Paul jorion Publié le 10 mai 2012
947 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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La série noire continue : après la défaite de Nicolas Sarkozy, la chute électorale des deux grands partis grecs (impliquant de nouvelles élections sans trop d’illusion sur leur résultat), et la raclée reçue par David Cameron aux élections locales, voici la débâcle municipale de la droite italienne qui se confirme. Sous ces pesants auspices, Angela Merkel et François Hollande entament la recherche d’un compromis stratégique, un plan A’. Ils sont pris de vitesse, la fragilité extrême du système bancaire espagnol enfin reconnue par Mariano Rajoy, prélude à un sauvetage inévitable, et le ralentissement du rythme du désendettement public le devenant également en Grèce, à moins d’accepter sa sortie de la zone euro. Le bénéfice devrait alors en être étendu à l’Espagne, puis au Portugal et à l’Irlande. Dans les deux cas, il y aura toutefois un prix à payer. Ecartant ces sinistres présages, la croissance est devenue le maître mot du discours, prenant abruptement la succession de l’austérité. Ayant l’avantage de ne pas être opérationnels, Christine Lagarde et Olli Rehn tentent pour leur part de réaliser l’impossible synthèse entre les deux, comme s’ils siégeaient en commission de résolution d’un congrès ! D’autres, comme David Cameron, prennent le train en marche et expliquent que « nous devons faire les deux choses à la fois », sans expliquer comment. Inflexible, Jörg Asmussen de la BCE, entend qu’« il doit être tout à fait clair que le pacte budgétaire – augmen...
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