Pas un jour ne passe sans qu’une quelconque autorité européenne ne pointe du doigt « les marchés » ou les agences de notation et ne les accuse d’avoir provoqué la crise. Peut-être nos hommes politiques devraient-ils relire l’Évangile selon Saint-Luc…
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre dans ton œil ? » Si l’apôtre Luc place ces paroles dans la bouche de Jésus s’adressant aux Pharisiens, elles pourraient tout aussi bien être la réponse des « spéculateurs » et des agences de notation aux critiques émanant des dirigeants européens.
Si les marchés sont aujourd’hui sceptiques sur les capacités de remboursement de nombreux États, ils ont raison de l’être, car ces derniers ne gèrent pas les finances publiques comme un bon chef d’entreprise ou un bon père de famille. Il y a à cela trois raisons principales, pour lesquelles, jusqu’à il y a peu, les marchés semblaient les absoudre.
Les gouvernements n’ont aucun problème avec les budgets en déficit
Aucune entreprise ni aucun ménage ne pourrait survivre à long terme avec des rentrées d’argent inféri...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment