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De l'argent facile à la destruction de la civilisation

Lew Rockwell Extrait des Archives : publié le 10 avril 2014
1663 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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‘Les Autrichiens avaient raison’, voilà une phrase que l’on entend de plus en plus souvent, et pour une bonne raison. La bulle sur l’immobilier et son explosion ont été pointées du doigt par les Autrichiens, et personne d’autre. Les économistes Autrichiens avaient raison au sujet de la bulle sur la dot-com. Ils avaient raison à propos de la stagflation des années 1970 et de l’explosion du prix du métal jaune après la fermeture du guichet de l’or. Listez les évènements que nous avons traversés, et vous verrez que les Autrichiens ont eu raison depuis le début : au sujet du contrôle des prix, du protectionnisme, des plans de sauvetage, des guerres, des régulations, des libertés civiles, et ainsi de suite. Mais les problèmes qui touchent à la monnaie fiduciaire et des cycles économiques sortent du lot, parce que les Autrichiens disposent d’une perspicacité unique. Ils sont les seuls à toujours avoir pensé que la monnaie fiduciaire offre de mauvaise motivations à l’industrie bancaire, que les manipulations des taux d’intérêts par les banques centrales distordent la structure de production, que la combinaison de monnaie papier et de système bancaire central mène tout droit vers une calamité économique. Ces idées n’ont rien de nouveau, bien que nombreux soient les gens qui ne les découvrent qu’aujourd’hui pour la première fois. Depuis la publication du livre de Mises, La Théorie de la Monnaie et du Crédit, en 1902, qui nous mettait en garde des dangers que le papier monnaie et le système bancaire central représentent pour la libre entreprise, les Autrichiens ont eu raison. Cela nous donne donc plus de cent ans de ‘nous vous l’avions pourtant dit’. Et au beau milieu de toutes ces années a eu lieu un épisode oublié de l’histoire monétaire dont nous tirons des leçons aujourd’hui. Il concerne le rôle controversé joué par Henry Hazlitt, qui s’opposait au système monétaire de Bretton Woods établi après la seconde guerre mondiale. Influencé par Mises, Hazlitt a utilisé sa position d’éditeur au New York Times pour mettre la population en garde contre ce projet, et a correctement prédit qu’il découlerait sur une inflation à l’échelle mondiale. Pour avoir fait ce qu’il a fait, il a été déchu de son poste d’éditeur. Il a payé très cher le fait d’avoir eu raison, mais cela n’a pas suffi à l’arrêter. Il a continué de prôner la vérité. Le Times devrait lui présenter une excuse officielle et admettre que son éditeur avait parfaitement raison. Mais n’y comptons pas trop. Revenons où nous en étions. A...
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