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De l’émotion à l’exaspération sur fonds de manipulations ! L’édito de Charles SANNAT !

Charles Sannat Publié le 14 septembre 2015
1683 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, Vous l’aurez compris ou deviné je voulais aujourd’hui parler des migrants… enfin je ne sais pas très bien comment je dois les appeler car, ce week-end, lors du repas dominical, n’y voyant pas du tout à mal, j’utilise le mot « migrant ». Je suis aussitôt repris par ma belle-mère qui m’explique que l’on ne dit pas « migrant » mais « réfugié ». Certes. Sauf que cette remarque pourtant anodine est très révélatrice de notre temps, de nos mœurs et de nos émotions. Changer le mot ne change pas les maux et vouloir le croire est encore plus grave. Je vais vous parler des migrants, ou des réfugiés comme vous le voulez, non pas pour vous dire pour ou contre, soyons gentils avec eux ou pas, acceptons-les ou rejetons-les… Chacun sa conviction. En revanche je vais parler de certaines choses autour des migrants qui nous concernent tous et qui doivent nous interpeller sur le fonctionnement de notre société mais aussi et surtout sur le fonctionnement de chacun d’entre nous en tant que citoyen. Un principe. Le migrant ou le réfugié n’est ni gentil ni méchant (sauf pour le terroriste qui se cache dans la masse). Le migrant ou le réfugié ne cherche que son propre intérêt et sa propre survie. Humainement il ne peut être blâmé, et confronté à une situation similaire, nous agirions de la même façon. Ceci étant posé voici les réflexions que je voulais partager avec vous. De l’émotion à l’exaspération… Il y a une semaine, un petit dont le corps était retrouvé sur une plage faisait pleurer la terre entière, surtout l’Europe et culpabilisait les peuples comme il le fallait. Nous étions méchants, si ce petit s’est noyé c’était de notre faute, à nous… les européens. Pas la faute à Bachar en Syrie ou à l’Etat Islamique dont des millions de personnes fuient la barbarie ordinaire et quotidienne. Non c’était notre faute à nous. Les bonnes âmes nous ont donc expliqué qu’il fallait que nous accueillions tout le monde. Personne n’en voulait des migrants (je ne dis pas que c’est bien ou que c’est mal), je dis juste que personne n’en voulait. Des milliers de personnes sont mortes dans la Méditerranée, mais ce petit a permis de rendre « acceptable » l’accueil de migrants et c’est là que résulte la manipulation et le viol des esprits des gens. On vous impose une idée. D’où la question… une idée fusse-t-elle juste doit-elle être imposée par la force ? A chacun là encore d’apporter sa ou ses réponses. Donc la semaine dernière il fallait faire rentrer des migrants… donc il fallait n...
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