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De la crise économique à la crise politique !

Charles Sannat Publié le 08 novembre 2013
2201 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Chaque jour qui passe dans cette crise m’amène à être ébahi, toujours plus surpris par la surprise qui frappe les commentateurs et nos mamamouchis. Aujourd’hui, nous avons eu encore deux exemples de ce « choc » de surprise permanent. Commençons par le moins triste. Mario Draghi, le grand mamamouchi de la BCE, notre banque centrale, a, figurez-vous, à la surprise générale, baissé les taux d’intérêt ! C’est fou une décision comme celle-là quand même. C’est vrai ça, on disait qu’il y avait la reprise économique, donc les taux devaient monter… et là hop, surprise : ils baissent… Les marchés saluent la baisse surprise du taux de la BCE Je vous cite la dépêche AFP, qui est l’Agence de la surprise. « Les marchés saluaient dans leur ensemble jeudi après-midi la décision surprise de la Banque centrale européenne (BCE) qui a pris à contre-pied les investisseurs en baissant son taux à 0,25 %. » « La très grande majorité des analystes s’attendaient à ce que la BCE résiste, du moins ce mois-ci, aux appels des marchés financiers et de responsables politiques, pour agir face à une inflation très basse. » Personne ne se demande, et ce depuis plusieurs mois, comment il est possible d’avoir dans le même temps une inflation qui baisse et une reprise qui augmente… Autant de naïveté pour ne pas dire de bêtise me semble assez confondant tout de même de la part de soi-disant professionnels… Regardez ce festival de réactions complètement erronées de la part de gens dit sérieux et cités par l’AFP… c’est de l’officiel attention, c’est aussi du lourd, du très lourd. Pour un dîner de cons, nous avons quelques recrues potentielles, des « vraies têtes de vainqueurs »… « Il est évident que la BCE sous la présidence de Draghi est devenue beaucoup plus pro-active que sous ses prédécesseurs, selon Carsten Brzeski, économiste chez le bancassureur ING… » Heu Carsten, on s’en fiche que la BCE soit ou pas « pro-active » (je déteste ce mot utilisé par les adeptes de la réunionite et du yaka-fokon). En fait, ce n’est juste pas le problème petit Carsten, le petit problème qu’affronte la BCE c’est, vois-tu, un risque de déflation majeur provoquée par des politiques d’austérité partout en Europe… et vois-tu, ce n’est pas bon du tout et très loin du concept de reprise, c’est plutôt le risque d’effondrement à la grecque, rien à voir avec de la « pro-activité », mais tu comprendras peut-être un jour quand tu deviendras grand. « Pour Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities, « la réaction des marchés est cohérente, puisqu’ils apprécient les politiques monétaires accommodantes quelle que soit la logique à l’œuvre… » Haaaa, mon petit Yves, toi tu t’en fous de savoir et de comprendre, le seul truc digne d’intérêt à tes yeux, c’est d’être sûr que ta partie de Monopoly pourra se prolonger indéfiniment parce que le petit Mario qui tient la Banque imprime des billets à tire-larigot… Tu ne sais pas pourquoi tu gagnes mais tu t’en fiches… tu représentes exactement « l’âme » des marchés financiers… une âme de zombis et de vautours. « La BCE a montré une nouvelle fois qu’elle peut devenir très créative dans le but de soutenir la fragile reprise en zone euro, indiquent les stratégistes chez Kempen Capital Management...
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