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Décidément, il n’y aura pas de « peakoil »

H. Seize Publié le 11 février 2018
1587 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Hashtable

Billet initialement paru le 23.02.2016 Il y a deux ans, une tendance qu’on observait depuis quelques années déjà semblait se confirmer : le prix du pétrole diminuait et avec celui-ci se posaient plusieurs questions. Le « peak oil », ce fameux moment où la production fléchirait par tarissement des ressources, n’était-il pas en train de s’éloigner durablement ? L’hégémonie de l’Arabie Saoudite n’était-elle pas en train de s’éroder ? L’Humanité n’allait-elle pas échapper, encore une fois, à l’une de ces catastrophes annoncées que nos amis écolos n’arrêtent pourtant pas de prédire avec insistance, voire obstination ? Deux ans plus tard, s’il est évidemment bien trop tôt pour apporter une réponse définitive à ces questions, la tendance montre en tout cas que les faits s’accumulent pour donner tort aux prophètes de malheur. Pas de peak oil, pas de pénuries et des prix qui fluctuent mais refusent d’exploser à la hausse. Zut, l’apocalypse devra attendre ! Le prix du pétrole continue de tomber. Eh oui, encore : il y a deux mois, je constatais un baril à moins de 40$, et il parvient maintenant à tourner autour de 30$. Et comme il y a deux mois, de vibrants analystes se demandent si cette baisse ne serait pas, en réalité, une très mauvaise nouvelle, ce qui donne lieu à quelques navrants exercices journalistiques. Eh oui, que voulez-vous, la réalité n’est franchement pas tendre avec ceux qui l’avaient pourtant obstinément planifiée. Pour ces derniers, le pétrole, ressource finie s’il en est, devait progressivement manquer, et ce manque devait conduire à une augmentation inexorable de son prix, qui aboutirait, en définitive, d’une part à un renchérissement énorme de toutes les facilités dont l’humanité dispose maintenant (à commencer par l’électricité), et d’autre part à la famine pour une bonne partie d’entre elle. La fin du pétrole, annoncée d’abord en fanfare dans les années 70 par le Club de Rome qui en fit d’épais rapports, fut progressivement repoussée de 2003 à 2030 à mesure que, les années passant, le pétrole continuait à sortir des puits et à alimenter, sans faillir, les besoins de l’humanité. En effet, pas une fois depuis ces prédictions un tanker n’est parti vide de n’avoir pu se remplir, et pas une fois la demande n’a réussi à se hisser durablement au-dessus de l’offre sans pouvoir s’étancher. Entre temps, les prix sont montés (à plus de 100$ le baril), mais ils sont aussi redescendus… À tel point, donc, qu’on assiste à de curieux phén...
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