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Déflation, récession et taux négatifs : quelle influence sur VOTRE épargne ? L’édito de Charles SANNAT

Charles Sannat Publié le 07 mars 2016
1873 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, Ce titre n’est pas de moi, enfin pas tout à fait. C’est une adaptation à mon sens plus juste de ce titre d’un article de France Info qui finalement mérite que l’on s’y arrête en raison justement de ce dont il parle. Ce titre en dit très long sur l’incapacité à nommer nos maux, quels qu’ils soient. En l’occurrence, ici, nous ne parlons pas de problèmes “délicats” qui mettent en cause ou en œuvre des pensées sur des communautés, des religions ou des problèmes sociaux prégnants. Non, France Info veut juste nous parler de notre épargne, et même sur un sujet qui peut sembler somme toute relativement anodin, la pensée est interdite, “l’économiquement correct” lui aussi étouffant. “Inflation négative, croissance molle : quelle influence sur notre épargne ?” Ce titre que vous venez de lire est le vrai titre de cet article de France Info. Décryptage rapide. On ne dit pas “déflation” mais “inflation négative”. Une “inflation négative” c’est une expression d’une bêtise sans limite puisqu’en économie, une inflation est forcément positive. Lorsque c’est négatif, on utilise le mot inverse justement, et l’inverse de croissance c’est déflation… et avec ou sans réforme de l’orthographe, cela reste tout de même la réalité conceptuelle exprimée à travers les mots justes et appropriés qui permettent une pensée précise. Puis après les termes “croissance négative” – qui est donc une aberration en soit –, on poursuit dans l’insensé en rajoutant la “croissance molle”… Je vous passe le fait que généralement, quand on est en déflation, il y a rarement de croissance positive… Effectivement, au mieux, elle est molle mais en réalité c’est pour rassurer que l’on parle de croissance molle. Enfin, au lieu de poser la bonne question, on énonce la mauvaise. On se fiche pas mal de “l’influence sur l’épargne” en général. C’est intéressant pour moi de gloser à l’infini dans des débats entre initiés sur ces sujets, mais la réalité c’est que la véritable bonne question qu’il faut se poser “c’est quelle influence sur MON épargne ?”, celle du voisin ne me passionnant pas vraiment. Parler de notre épargne de façon collective permet évidemment d’atténuer la portée des choses et des événements. Vous êtes mis au même rang que tout le monde, alors ce n’est pas grave… C’est pour tout le monde pareil. Pourtant, je ne veux pas être tout le monde ! Leçon de résistance intellectuelle ! Il faut donc être conscient que plus que jamais les articles de presse, loin d’être censurés, sont en réalité “autocensurés” par les auteurs qui ne veulent pas prendre le risque de perdre leur job, ce que l’on peut comprendre lorsqu’il y a 6 millions de chômeurs et que eux, comme vous, ont aussi une famille à nourrir. Il faut savoir aller au-delà et lire entre les lignes. L’article commenc...
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