Les interrogations se multiplient à propos de la politique d’un gouvernement français qui se livre peu et du rétrécissement de ses marges de manœuvre, ainsi que sur sa capacité à jouer au plus fin dans le cours de la partie qu’il a engagée.
Après avoir entériné la stratégie de désendettement préconisée par le gouvernement allemand, les socialistes français veulent croire à un retour de politesse, gardant notamment en tête que le pacte d’austérité budgétaire qu’ils veulent faire adopter comporte une clause permettant de l’amender en cas de déficit « structurel », c’est-à-dire dû à la conjoncture économique. La décision que vient de prendre la Troïka à propos des objectifs de réduction des déficits du Portugal, à qui une année de plus a été accordée, sur le mode déjà employé par la Commission européenne pour l’Espagne, peut donner quelque crédibilité à un jeu de poker menteur qui spécule sur le fait que le pacte ne sera pas respecté.
Cette attitude renvoie d’ailleurs à la rumeur selon laquelle le Conseil constitutionnel allemand pourrait demander une porte de sortie pour le gouvernement allemand, au cas où ses engagements au sein du MES deviendraient trop lourds à force de renégociations des plans de sauvetage…
En attendant, le gouvernement français cherche à moduler, pour mieux les faire accepter, les mesures de rigueur qu’il prépare selon un sava...
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