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Des jeux-vidéos incompréhensibles pour les vieux leaders collectivistes

H. Seize Publié le 17 novembre 2014
1394 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Je suis toujours surpris des innovations stupéfiante que le marketing parvient à dénicher sur le marché. Ces jours-ci, c’est Ubisoft qui démontre une rafraîchissante capacité à vendre son dernier produit phare, Assassin’s Creed Unity, en utilisant le levier de la politique et, très habilement, les éructations d’un débris politicien suffisamment médiatique en France pour transformer l’essai en brillante réussite mercatique. Pour rappel (et à l’attention de mes quelques lecteurs qui ne se tiennent pas trop au courant de l’actualité des jeux vidéos), Assassin’s Creed est une franchise du français Ubisoft (franco-canadien, puisque c’est en l’occurrence produit dans les studios montréalais), qui en est maintenant à son cinquième principal opus (la liste complète comprend des douzaines de titres), qui relate les aventures d’une série d’assassins apparentés aux Templiers à travers les époques (depuis les croisades jusqu’aux pirates des Caraïbes) et différentes localisations (Moyen-Orient, Amérique, …). Le dernier chapitre paru il y a quelques jours est campé dans une France en proie aux troubles de la Révolution et à son basculement dans la Terreur. Et c’est ce cadre révolutionnaire qui aura déclenché l’opération marketing habile de la part d’un Jean-Luc Mélenchon remonté comme un coucou qui n’avait plus fait parler de lui depuis trop longtemps dans les médias et qui aura donc choisi l’angle improbable d’un long couinement contre le jeu pour exprimer son agacement face à ce qu’il appelle de la propagande. Pour notre brave Jean-Luc, le jeu auquel il fait donc une publicité assez retentissante, est, je cite : « … de la propagande contre le peuple. Le peuple, c’est des barbares, des sauvages sanguinaires. Et celui qui est notre libérateur à un moment de la Révolution, Robespierre, est présenté comme un monstre. On dénigre pour dénigrer ce qui nous rassemble, nous les Français. C’est une relecture de l’histoire en faveur des perdants et pour discréditer la République une et indivisible » J’avoue que le coup de Robespierre, présenté comme libérateur au moment de la Révolution, on ne me l’avait pas faite. Oh, l’antienne habituelle du « personnage co...
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