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Des logiques contrariées

Paul Jorion Publié le 28 mars 2012
1001 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Mariano Rajoy est devant une montagne à déplacer. Le gouvernement espagnol présentera vendredi son budget 2012 rectifié, afin de parvenir à réduire sur le papier le déficit budgétaire à 5,3 % du PIB. Rien de moins que 55 milliards d’euros de coupes ou de recettes budgétaires supplémentaires doivent être trouvées, cette année et l’année prochaine, afin de revenir à un déficit de 3 % du PIB en 2013 comme exigé. A condition encore que la récession ne s’approfondisse pas ! En décembre dernier, la version précédente du budget avait déjà permis de dégager 15 milliards d’euros de coupes et de hausses. Après avoir vécu au rythme de la Grèce, l’Europe va désormais suivre celui qui vient d’Espagne, qui pourrait bien entraîner à sa suite l’Italie. En Italie, comme en témoigne la chute de sa cote, l’état de grâce dont à bénéficié Mario Monti est en passe de se terminer devant son projet de réforme du travail, qui suscite dans le pays une réaction plus forte que prévue en dépit de sa prudence de chat, ranimant des jeux politiques parlementaires momentanément assoupis. Les marchés sont déjà à l’affut : la prime de risque que doit payer l’Espagne pour se financer est montée de 350 points, dorénavant supérieure à celle de l’Italie. Le moment est donc venu de reprendre des jeux politiques européens un moment interrompus, afin de trouver encore une fois une formule boiteuse de compromis. Le tout dans le contexte de l’un de ces jeux de chaises musicales qui ravissent les chancelleries, afin de simultanément pour...
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