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Des marches trop hautes pour être franchies

Paul Jorion Publié le 15 juin 2012
960 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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François Hollande est à l’offensive et Angela Merkel fermement sur la défensive, avec tous deux en ligne de mire un compromis lors du sommet de fin juin qui reste introuvable pour le moment. Quels en sont les contours vu de Paris, Berlin campant sur la proposition dilatoire d’une Union politique préalable et l’utilisation en attendant des mécanismes existants, sur la base d’une analyse voyant dans l’origine de la crise un endettement public trop élevé et une compétitivité insuffisante ? Le dispositif principal projeté repose sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) et sur sa capacité à renflouer directement les banques sans passer par les États, avec comme double objectif de ne pas accroître leur dette et de découpler celle-ci de la dette des banques. En parallèle, la BCE s’en verrait confier la surveillance, non pas afin de la rendre plus transparente mais pour en rendre l’exercice plus indépendant de la gestion politique des États. Une mesure déjà soutenue par Angela Merkel. Mais l’idée complémentaire est d’adopter le dispositif d’Union bancaire en le restreignant aux seuls établissements systémiques, afin de faciliter l’accord du gouvernement allemand, ce qui rapporté à la situation espagnole le rend assez surprenant. Il est aussi question d’accorder au MES une licence bancaire, ce qui lui donnerait accès aux liquidités de la BCE et contribuerait au découplage déjà évoqué, les États n’étant plus directement sollicités pour en garantir le financement sur le marché. M...
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