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Des subventions comme s’il en pleuvait

H. Seize Publié le 25 novembre 2013
1462 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Parfois, à force de réclamer la transparence des institutions publiques, on l’obtient. Ce n’est pas sans misères, mais le résultat en vaut la chandelle. C’est ainsi que, dans les données disponibles sur data.gouv.fr, on trouve le détail des subventions distribuées, d’années en années. L’analyse de ces distributions d’argent des autres est fort instructif. En effet, n’importe quel citoyen un minimum attentif aux impôts qui lui sont prélevés doit se demander si, parfois, il n’y aurait pas comme un petit coulage dans la façon dont l’argent est dépensé. Et même si, bien sûr, l’évidente solidarité nationale impose un consentement à l’impôt des plus tendres, il est parfois nécessaire de s’assurer que l’un ou l’autre élu n’aurait pas malencontreusement ripé au moment de faire un chèque pour l’une ou l’autre association dont il serait fortuitement le président, ou dont le trésorier serait inopinément un membre de sa famille (au sens strict ou au sens politique)… Et grâce à cette joyeuse manie de l’ « open-data », on se retrouve à présent avec cette possibilité délectable de fouiller dans les comptes de la Nation. Fouiller est ici le terme adéquat tant les données sont volontairement obscurcies dans le jargon administratif ; à ceci près, cependant, force est de constater qu’on retrouve bien tout comme il faut, dans les « jaunes » édités chaque année. Pour ce petit billet détendu de l’analyse économique succincte, j’ai choisi les années 2011 et 2012 (i.e. les jaunes du PLF 2013 et du PLF 2014). Quelques manipulations de données CSV plus tard, on obtient quelques jolis graphiques qui illustrent assez bien différents problèmes et soulèvent quelques interrogations. D’une part, en ces périodes de restrictions, on a un peu de mal à comprendre pourquoi l’État distribue ainsi un peu plus d’un milliard d’euros en 2011 dans différentes associations qui vont de la formation professionnelle à celle des boulistes de telle localité. Après tout, la formation est quelque chose qui devrait être du ressort des entreprises, des individus, éventuellement d’un accord liant les premières aux seconds, et, pour tout dire, pourrait être envisagé dans le cadre de l’éducation nationale (on n’est plus à une propagande près). Pourquoi l’état finance-t-il cela ? Quant aux boulistes et autres associations sportives o...
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