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Dettes publiques : les chiffres du FMI ne sont guère rassurants !

Actualité de la crise Publié le 03 mai 2011
1539 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Mur de la dette : Le FMI Trop Optimiste ? Le FMI vient de publier son rapport "Fiscal monitor" analysant la soutenabilité des politiques budgétaires et fiscales des principaux pays développés. Ces rapports sont d'abord des sources de données incomparables pour remettre certains chiffres en perspective. Pour ce qui est de l'analyse que le FMI fait de la situation, nous verrons qu'elle ménage le chaud et le froid. Il convient de garder à l'esprit qu'un organisme de ce type doit conserver un langage très policé... Et que son actuel directeur ne peut dénoncer trop ouvertement certains délires keynésiens actuels sans perdre toute chance de conquérir l'investiture d'un parti politique de gauche en vue d'une élection présidentielle... Mais revenons aux données Dans la plupart des pays développés, les efforts de réduction des déficits sont encore nettement insuffisants pour contenir un accroissement fort de la dette, supérieur à 2% du PIB. Seuls la Corée du Sud, Israel, la Suisse et la Suède peuvent être qualifiées de bonnes élèves au plan budgétaire aujourd'hui, mais aucun de ces pays n'a de poids suffisant pour infléchir les tendances au niveau mondial. Si la situation de la Grèce et du Portugal n'étonne plus, on constate que le Japon, les USA et le Royaume Uni, malgré leur note AAA, n'affichent pas une tendance plus encourageante. Les USA n'ont pas réussi à infléchir leur déficit projeté de plus de 38 Milliards de dollars, pour un déficit estimé d'environ 1400 milliards. Autant dire une goutte d'eau dans un baril d'alcool... Passons maintenant au tableau de la page 30 : Besoins de financement et de refinancement des dettes passées des "grandes" économies Comme le dit le rapport, "la réduction graduelle des déficits courants sera contrebalancée par l'augmentation du besoin de refinancement (rollover) des dettes existantes arrivant à maturité et par le raccourcissement des maturités depuis le début de la crise". Cela apparait encore plus nettement sous forme graphique (notez la disparité des échelles verticales !) : alors que, pour les pays "émergents", la crise n'apparait que comme une regrettable péripétie qui ne remet pas en cause la diminution généralisée du besoin de financement par la dette, dans les pays occidentaux, les réductions de déficits observées n'ont pas encore permis de réduire signifi...
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