6290 search

Deux erreurs économiques courantes

Steve Saville Publié le 08 décembre 2009
874 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard
Steve Saville.

Le « paradoxe de l’épargne » La théorie « des flux circulaires » professée par Keynes et ses disciples enseigne que la dépense d’un individu correspond au revenu d’un autre et donc que si on stimule les dépenses de consommation, le revenu augmente et l’économie s’en trouve globalement améliorée. Keynes en tire pour conséquence qu’une augmentation de l’épargne à l’échelle globale de l’économie mène à un ralentissement économique donc une économie plus faible parce que le seul moyen d’augmenter l’épargne consiste à réduire le niveau de consommation. C’est ce que les keynésiens appellent le « paradoxe de l’épargne ». De leur point de vue, il existe un paradoxe parce qu’une augmentation de l’épargne est une bonne chose au niveau individuel mais crée un ralentissement de l’économie au niveau macroéconomique. Mais comment cela est-il possible? Après tout, l’économie est un ensemble d’individus. Or, ce qui est raisonnable pour un individu en particulier devrait l’être aussi pour l’économie dans son ensemble. La réalité est que le paradoxe de l’épargne n’apparait que si l’on part d’hypothèses erronées. L’hypothèse erronée ici émane de la théorie « du flux circulaire ». L’erreur est manifeste dès que l’on comprend que les gens ne dépensent pas vraiment de la monnaie, ils dépensent plutôt ce qu’ils produisent. La monnaie n’est que le médium, le moyen d’échange. Par exemple, un boulanger dépense du pain, un cordonnier des chaussures, ...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6290
search