6288 search

Dîtes Adieu à la normalité

James Howard Kunstler Publié le 01 septembre 2015
1034 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
Lire plus tard

Les marchés pris de secousses et de soubresauts ne sont pas exactement ce qu’ils semblent être. L’idée générale est que ces mouvements représentent une sorte de péristaltisme financier – des cycles éternels du progrès qui nous mèneront vers toujours plus de tout, et surtout plus de profits ! Oubliez les cycles soi-disant « normaux » de notre monde techno-industriel et les cycles économiques que vous ont décrit vos manuels scolaires. Ces cycles sont aujourd’hui en fin de vie. Ils sont en fin de vie parce qu’il existe bel et bien une limite à la croissance, avec laquelle nous sommes aujourd’hui aux prises. Le problème, c’est que nous ne sommes pas capables de percevoir la manière dont elle s’exprime, moins encore en termes politiques. Ce qui se profile à l’horizon n’est pas une « récession », mais une contraction permanente de ce qui est devenu normal il y a plus de deux-cent ans. Nous n’aurons jamais plus de tout, plus de profits, plus d’orgies de rachats d’actions telles que celle qui a animé les administrations des entreprises et qui sera bientôt reconnue pour ce qu’elle est réellement : une opération de dépouillement d’actifs. Ce qui se passe aujourd’hui est une contraction permanente. Rien n’est éternel, et cette contraction ne sera qu’une phase d’une transition plus grande encore. Les prêcheurs d’abondance et les techno-narcissistes voudraient continuer de croire que nous avançons vers une ère plus opulente encore de merveilles technologiques – toute une vie assis dans un fauteuil inclinable, tablette en main, le monde à la...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6288
search