6287 search

Dominique de Villepin crée un nouveau parti socialiste de droite

Vincent Bénard Publié le 28 mars 2010
1611 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
Lire plus tard
Objectif Liberté

La presse, qui doit trouver qu'il n'y a pas grand chose d'intéressant à raconter en ce début de printemps morne comme un dimanche d'abstention aux régionales, fait ses gros titres sur la création d'un parti politique nouveau, par l'homme qui n'a jamais été élu nulle part, Dominique de Villepin, qui se pose en opposant de droite à Nicolas Sarkozy. Ah bon ? Je dois dire que cet événement majeur n'aurait pas déclenché en moi la moindre envie de pondre la plus petite ligne de ces commentaires fins et délicats dont certains raffolent, si ce n'était le besoin impérieux d'optimiser le rapport fatigue sur mises à jour de ce blog, dont la production de longues notes documentées a dû, vous vous en êtes aperçus, se ralentir, mon corps de quadragénaire me rappelant que bloguer après 23h45 est cause de surmenage et de décrépitude linguistique. Alors, un sujet facile comme celui ci, permettant de mettre en ligne à bon compte une dizaine de paragraphes sans trop me fatiguer, je ne pouvais le laisser passer. Sur le papier, la création d'un parti par son altesse Dominique de Villepin, ça en jette. On allait voir ce qu'on allait voir. "Un parti de droite d'opposition à Sarkozy", entendait-on. Un parti de rupture ? Une offre neuve capable de révolutionner le landernau politique et de ramener le sourire sur les visages fermés des abstentionnistes désabusés qui pensent que de toute façon, plus ça change et tout est pareil ? Hélas, la lecture des comptes rendus de presse des dernières prestations publiques du sieur de Villepin, voire la pénible audition de 35 minutes de discours d'une insigne médiocrité, nous ramène à la morne raison du ras des pâquerettes de la pensée unique de la classe politique franchouillarde, pour laquelle l'expression "volonté réformatrice" se résume souvent à "communication maximale et adaptations marginales" des lois et modes d'actions politiques existants. Soulevons un sourcil Pourtant, cela commençait plutôt bien. Selon le Figaro, dans une "esquisse de programme" - Savoir se faire désirer, règle numéro un du marketing politique - l'ancien premier ministre a commencé par affirmer que : Ce ne sont pas les conciliabules, les aménagements techniques, des changements de personnes qui sont attendus, a-t-il affirmé, estimant que seul un changement de cap permettra de sortir d'une crise à la fois sociale, économique et culturelle. Tiens, enfin la rupture, la vraie ? Avec un zeste de libéralisme dedans ? Et un socialiste, un ! Mais ensuite, cela se gâte. Très vite, M. De Villepin, en bon bonapartiste, dévoile s...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search