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Don Coxe: la fin de l’héroïne financière

Doug Casey Publié le 03 décembre 2014
1518 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Casey Research

Pendant une année entière, j’ai très peu parlé de l’or, parce qu’il y a eu bien trop d’autres opportunités d’investissement, et que notre bon vieux S&P ne cessait plus de grimper au fil des mois. Pour une majorité des investisseurs sur les actions, et pour reprendre Voltaire, l’année passée a été « le meilleur de tous les mondes possibles ». L’économie a été modérée, les politiciens se sont comportés à la manière dont s’attendaient les cyniques, au détriment des optimistes, et la Fed a, avec beaucoup de succès, injecté de fortes doses d’héroïne financière dans les veines de l’économie américaine – et globale – sans aucun effet secondaire manifeste… et sans enthousiasme remarquable pour la prise de risques. Certains d’entre nous se sont inquiétés de la proportion croissante de main d’œuvre quittant son travail pour vivre une vie d’aides aux personnes handicapées, de coupons repas et d’autres friandises présentes sur le banquet gouvernemental. Les banquiers ont absorbé avec une grande joie l’héroïne financière de taux d’intérêt zéro et de bilans gonflés. Ils ont prêté, mais pas de manière à stimuler l’économie. Ils se sont contentés de prêter à la Fed à majoration, et d’appliquer un effet de levier à leurs bilans grâce à du papier de court terme et à faible risque émis par d’autres institutions. Je n’ai pas pu m’empêcher de relever la ressemblance avec les mangeurs de lotus de L’Odyssée d’Homère. Quand Ulysse et ses marins sont arrivés parmi les mangeurs de lotus, ils ont profité de leur nourriture florale et se sont laissé emporter dans un état de satisfaction rêveuse, au point de refuser de s’en retourner sur la « mer noire comme le vin » - bien qu’ils aient promis de rentrer chez eux. Ulysse et ses plus fidèles marins ont attachés leurs compagnons amoureux de lassitude à des planches et les ont tirés jusqu’à leur navire. Dans ce monde de rêveries financières, le besoin de posséder de l’or a fini par disparaître. « Donnez-nous notre pain quotidien » est devenu la prière des banquiers, une prière qui a été satisfaite par des injections monétaires délivrées avec une consistance quasi-divine. Pourquoi posséder la meilleure protection qui soit contre une catastrophe financière si les hommes de Washington, de Londres et de Francfort ont pu trouver la formule magique pour l’élimi...
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