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Donner à la finance ses lettres de noblesse économique.

Georges Lane Publié le 04 novembre 2009
2202 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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1. La crise de 1929 et la monnaie. Le fait économique dénommé aujourd'hui "crise de 1929" a amené des économistes à s'intéresser enfin – si on peut dire - à la monnaie alors qu'ils l'avaient mise de côté dans la théorie de l'équilibre économique général - "théorie des prix" - jusqu'alors. Sir John Hicks (1935) en particulier est à la fois un exemple de l'attitude et explicite sur le point dans la revue Economica. "After the thunderstorms of recent years, it is with peculiar diffidence and even apprehension that one ventures to open one's mouth on the subject of money. In my own case these feelings are particularly intense, because I feel myself to be very much of a novice at the subject. My education has been mostly in the non-monetary parts of economics, and I have only come to be interested in money because I found that I could not keep it out of my non-monetary problems. Yet I am encouraged on reflection to hope that this may not prove a bad approach to the subject : that some things at least which are not very evident on direct inspection may become clearer from a cross-light of this sort. It is of course very largely by such cross-fertilisation that economics progresses, and at least one department of non-monetary economics has hardly emerged from a very intimate affair with monetary theory. I do not, however, propose to resume this particular liaison. One understands that most economists have now read Böhm-Bawerk ; yet whatever that union has bred, it has not been concord. I should prefer to…" L'est tout autant P. N. Rosenstein-Rodan (1936) toujours dans Economica. "The distinction between "influences from the side of money " and " from the side of goods " and the consequent separation of the " monetary " and " non-monetary " approach in economic theory is an inheritance from the classical school which is being overcome only very gradually and with great difficulty. It is the purpose of this article to trace the process by which this separation is being abandoned, and to show how the coordination of the theory of prices and the theory of money into one logically coherent system is slowly being achieved in current economic literature". Pourtant des décisions politiques essentielles dans le domaine avaient été prises dans la décennie 1920 comme, par exemple, celle d'autoriser les monnaies nationales convertibles en or à taux fixe à être échangées internationalement (conférence de Gènes 1922, cf. Rueff, J. Le péché monétaire de l'Occident, 1971 ) La raison invoquée – succédané erroné de la "théorie quantitative de la monnaie" - avait été que l'augmentation de la production d'or était insuffisante et ferait obstacle à la croissance des échanges internationaux et partant à la croissance économique ; il fallait des moyens de paiements additionnels. On sait la suite : - au niveau international, l'abandon de l'étalon or en 1971 après de nombreuses péripéties plus coûteuses les unes que les autres à chacun et, - au niveau d'une partie de l'Europe, la fusion des monnaies nationales dans l'euro, "néant habillé en monnaie", en 1999-2002. Etant données ces décisions politiques, faut-il se féliciter des travaux de recherche des économistes dans le domaine de la monnaie ? N'auraient-ils pas été écoutés comme ils auraient du l'être ? On peut se poser les questions et être dans le doute surtout quand on prête attention à ce qui est deve...
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