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Draghi : pour sauver l’euro, il va falloir sacrifier vos salaires !!

Charles Sannat Publié le 28 novembre 2014
1568 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Vous pourrez me retrouver ce matin à 11h00 sur BFM Business où je serai l’invité de Guillaume Sommerer pour « Le Face à Face ». Pour vos réactions, n’hésitez pas à m’écrire à charles@lecontrarien.com ou pour réagir en direct, à BFM. Alors que les deux économistes franco-allemands viennent de rendre leur rapport appelant à nouveau à l’idée de « dérégulation » au sens large, que Macron notre ministre de l’Économie va tenter de faire passer sa loi pour « plus de crôassance » en tentant de créer plus de postes de notaires, ce qui ne changera rien au problème du chômage de masse, je trouve que le coup de grâce a été porté par Mario Draghi, notre grand timonier monétaire à la barre de la BCE. Les propos de Draghi révèlent également la pensée réelle de ceux qui nous dirigent. Lui peut se permettre de le dire publiquement puisqu’il n’a pas été élu par les peuples mais désigné et nommé par les gouvernements. Nos dirigeants, eux, ont besoin de l’onction populaire à travers les élections et les votes qui ne sont, hélas, plus qu’un alibi à la démocratie et sont obligés à une certaine forme d’hypocrisie. Difficile pour les socialistes (moins pour la droite) de dire qu’il va falloir baisser les salaires. Pourtant, c’est bien de cela qu’il s’agit. Organiser une dévaluation compétitive géante non pas monétaire mais salariale. Draghi appelle à pouvoir ajuster les salaires pour aider l’euro C’est important l’euro mes braves mougeons, alors vous savez, il va falloir que vous sauviez l’euro. Bon, sauver l’euro comme le quitter cela a un prix. Si nombreux sont ceux qui poussent des cris d’orfraie lorsque l’on envisage une sortie de l’euro en disant « c’est impossible cela coûterait trop cher », ce qui est peut-être vrai, on les entend nettement moins nous parler du vrai coût pour rester dans l’euro ! Or ce coût du maintien à tout prix de la monnaie unique c’est aussi bien des coûts économiques, que des coûts en perte de croissance ou encore des coûts sociaux (demandez donc ce qu’ils en pensent aux Grecs, aux Italiens, aux Espagnols ou aux Portugais qui sont allés jusqu’à embastiller leur dernier Premier ministre). Il faut donc calculer les deux facettes du problème, à savoir conserver ou supprimer l’euro, pour avoir un débat sain sur ce sujet. Évidemment, le c...
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