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Draghi confirme que la politique monétaire restera accommodante !

Charles Sannat Publié le 07 février 2014
1385 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Aujourd’hui, les marchés attendaient avec impatience la conférence de Mario Draghi, le gouverneur de la Banque centrale européenne, la BCE. Ils n’ont pas voulu être déçus et ont accueilli avec enthousiasme les propos du gouverneur qui ne sont jamais rien d’autre que les mêmes déclarations d’intention réaffirmées avec force, certes, mais qui restent pour le moment des paroles et non des actes concrets. En substance, Mario a dit, comme depuis presque deux ans, qu’il fera tout et que ce sera suffisant, rajoutant même, attention, accrochez-vous, que toutes les options étaient sur la table… Avec ça, tout va donc très bien et la Bourse de Paris peut repartir à la hausse jusqu’au moment où il faudra qu’elle rebaisse un peu… ce qui ne saurait tarder ! Nous sommes bien dans un retour marqué de la volatilité. « Nous restons fermement déterminés à maintenir une politique monétaire fortement accommodante » La Banque centrale européenne a maintenu le statu quo sur ses taux directeurs, lors de sa réunion de politique monétaire du 7 février 2014. Les taux sont donc toujours fixés à 0,25 %, ce qui, vous en conviendrez, est assez proche de 0 ! Payer son crédit 0,25 % c’est une somme qui est en soi plus symbolique qu’autre chose et c’est le prix auquel les banques peuvent se financer auprès de la BCE. Mettre ce prix à zéro (ou presque) priverait déjà la BCE de son arme traditionnelle qui est la baisse de taux, mais surtout cela ne changerait rien ou presque, pour une raison qui est très simple à comprendre. Même avec des taux bas, les gens n’empruntent plus comme je l’expliquais dans cet article du Contrarien Matin du mercredi 5 février 2014 intitulé « 2 millions de Français ont renoncé à emprunter » ! Ce phénomène de désendettement d’une part et de refus de tout nouvel endettement est lié aux pressions déflationnistes qui s’exercent partout en Europe aussi bien sur les entreprises que sur les ménages. Personnellement, vu la conjoncture, mon premier réflexe actuellement n’est pas de me ruer chez mon banquier pour lui emprunter 200 000 euros sur 30 ans dans la mesure où, ...
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