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Du coût exorbitant de la souveraineté monétaire

Jérémie T. Rostan Extrait des Archives : publié le 02 octobre 2012
568 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Il est devenu courant d’affirmer que la crise de la dette publique résulte de la perte de souveraineté monétaire des États de la zone euro. En France, ce serait la Loi Rothschild de 1973, et sa prolongation via le Traité de Maastricht, qui, interdisant au gouvernement de s’endetter directement auprès de sa banque centrale, auraient vendu le pays aux marchés financiers, le condamnant à payer de lourds intérêts. Pourtant, si le système actuel est très critiquable, la « perte de souveraineté monétaire » de l’État reste une bonne chose. En effet, il nous protège d’une situation où les capacités d’endettement de l’État sont virtuellement illimitées, en raison de sa mainmise sur la planche à billets. Dans un tel cas, le coût de l’endettement est d’autant plus néfaste qu’il est moins visible, à travers l’inflation. L’argument consiste alors à faire remarquer que...
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