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Dure leçon de vie pour Laurence Rossignol

H. Seize Publié le 10 août 2013
1556 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Hashtable

La République du Bisounoursland est parfois pleine de surprises, surtout pour les gentils et les benêts qui la confrontent, au détour d’un incident monétique collatéral, au réel vécu par tant d’idiots inutiles persuadés que le pays n’est pas aussi bisou qu’on le dit (les fats !). C’est ainsi qu’à la suite d’une mésaventure banale, une sénatrice socialiste s’est aperçue que tout, en France, ne roulait pas comme sur des roulettes. Zut et zut. C’est la très petite et très banale histoire de Laurence Rossignol. C’est une histoire dont vous n’auriez jamais entendu parler si Laurence n’avait pas été socialiste, bien sûr, et si elle n’était pas devenue, ensuite, sénatrice de l’Oise. C’est l’une de ces histoires d’une banalité consternante qu’un blog de bonne tenue ne relate même pas pour rire (sauf ici, bien sûr, mais vous êtes, lecteur, sur un blog de fachisse turbo-libéral méchant qui mitonne des chatons mignons dès qu’il le peut, c’est dire). C’est l’un de ces faits divers navrants et sans intérêt réel qui n’arrivent même pas à faire un entrefilet dans les journaux, même locaux, même coincé entre à la rubrique télé et la rubrique mots-croisés. Il faut dire qu’il n’y a pas eu de violences. Il n’y a pas eu de blessés. Il n’y a pas eu d’injures, ni à caractère raciste, ni à caractère sexiste, ni d’incitation à la haine raciale, ni rien du tout. C’est, véritablement, une intrigue en banaloïde transparent qui ne crépite même pas un peu quand on le manipule prestement. Je résume en quelques mots : le 14 juillet dernier, vers 14 heures, au lieu de glander chez elle comme tout citoyen, elle va connement retirer de l’argent au distributeur automatique d’une banque de la place Saint-Jacques à Compiègne. Folie furieuse : un homme lui vole l’argent. Pétage de plomb total : elle le poursuit dans la rue. La musique rythmée avec des guitares funk se met en route. Elle demande de l’aide autour d’elle, alors qu’il y a plein de monde. Pensez-donc ! Compiègne, un 14 juillet à 14h, ce n’est pas les Champs-Elysées (hein, n’s'pas, comprenez) mais tout de même, il y a du monde. Et là, personne ne moufte. Aucun homme vigoureusement musclé qui vient stopper le malfrat dans sa course. Aucune femme, solidaire de cette agression à l’évidence machiste, pour faire un croc-en-jambe à l’agress...
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