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Egon von Greyerz & Max Keiser : Les bulles qui menacent l'économie mondiale

Egon von Greyerz Publié le 04 novembre 2015
2058 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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Matterhorn AM

Transcription : Max Kaiser : Bonjour, ici Max Keiser. J’ai le plaisir aujourd’hui de recevoir le banquier suisse Egon von Greyerz, de Matterhorn Asset Management et GoldSwitzerland.com. Heureux de vous revoir, Egon. Egon von Greyerz : Cela me fait plaisir de revenir… Max Kaiser : Nous avons avec nous l’homme qui est descendu des montagnes suisses ! Egon, j’aimerais savoir ce que vous pensez de cela… ceci est un graphique dont nous discutions dans la première partie, sur l’expansion du crédit comparée au PIB qui reste plat, qui ne va nulle part. Que se passe-t-il ? Pouvez-vous commenter cela ? Egon von Greyerz : Oui… cela s’appelle la loi des rendements décroissants ou, en termes simples, "pousser sur une corde". Vous ne pouvez pas améliorer les choses et, comme les gens derrière nous (de la City à Londres), vous ne pouvez pas créer de la richesse en imprimant des morceaux de papier sans valeur… et c’est ce que tous les gouvernements font en ce moment à travers le monde. Et, évidemment, vous atteignez un point où le PIB ne grimpe plus, car toute cette monnaie imprimée en vue de le faire grimper est sans valeur… Si vous mesurez le PIB avec l’inflation réelle plutôt qu’avec les chiffres publiés, vous obtiendrez un PIB décroissant. Max Kaiser : Une ou deux questions ici… Premièrement, vous dites que l’on ne peut pas créer de la prospérité en imprimant beaucoup de monnaie… Mais nous vivons dans une économie, depuis une centaine d’années, voire 150 ans, où la création de crédit fait partie de l’expansion économique. Il me semble, et corrigez-moi si je me trompe, que le cycle économique où vous aviez de la création de crédit, et alors une offre trop grande de biens et services, puis une baisse des prix, et une contraction du crédit… il semble que ces lois de la réalité économique ont été modifiées par cette mantra qui dit que, quelque soit le climat économique, on garde les vannes du crédit ouvertes… peu importe ce qu’il se passe, laissons les vannes ouvertes… ai-je raison ? Egon von Greyerz : Bien sûr… et cela a commencé en 1913 avec la création de la Réserve fédérale. Depuis ce moment là, nous avons de l’impression monétaire illimitée, la création excessive de crédit, et cela est devenu exponentiel à partir de 1971, quand Nixon a abolit l’adossement du dollar sur l’or. Depuis le début des années 1990, la dette mondiale a doublé. Depuis 2008, la dette mondiale a augmenté d’environ 70 000 milliards $, soit quasiment 50%. Il y a eu une crise, et ils ont essayé de la résoudre en imprimant de la monnaie et en émettant encore plus de crédit… c’est pourquoi la crise est encore plus grande et la dette est encore plus importante qu’en 2008. Tout cela a été crée par ce système… Comme vous l’avez déjà dit, si on avait supprimé les banques centrales – ce que l’on aurait dû faire – et laisser le marché déterminer l’offre et la demande, nous n’aurions jamais eu ces énormes bulles. Et aujourd’hui, nous avons la plus grosse bulle de l’histoire, un...
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