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Egon von Greyerz : Référendum sur l'or en Suisse et les réserves d'or de la Chine

GoldBroker Publié le 24 octobre 2014
2806 mots - Temps de lecture : 7 - 11 minutes
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Dan Popescu : Bonjour, mesdames et messieurs, ici Dan Popescu pour Goldbroker.com. J’ai aujourd'hui le plaisir d’accueillir Egon von Greyerz. Egon est le fondateur et directeur associé de Matterhorn Asset Management et de Goldswitzerland. Il est aussi actionnaire et membre du conseil d’administration de Goldbroker.com. Egon avait prédit les problèmes actuels l’économie mondiale il y a plus de 10 ans. En 2002, alors que le prix de l’or était de $300 l’once, Matterhorn recommanda à ses clients d’investir jusqu’à 50% de leurs actifs en or physique, et de le stocker en dehors du système bancaire. Egon cumule une longue expérience et une grande connaissance du marché de l’or... et un bon timing. En fait, je ne connais pas beaucoup de personnes qui sont entrées dans le marché de l’or aussi tôt que lui. Si je me souviens bien, en 2000-2002, l’or était une « relique du passé », on annonçait la mort de l’or… bonjour, Egon. Egon von Greyerz : Bonjour dan, même si c’est la fin d’après-midi, ici, en Suisse ! C’est un plaisir de vous parler. Effectivement, à l’époque, il n’y avait pas beaucoup d’intérêt pour l’or, qui était à $300, après avoir été à $250. Les gens n’étaient pas intéressés par l’or pour préserver leur patrimoine. J’ai toujours été intéressé par la gestion de risque et, plus particulièrement, les pertes possibles associées à ces risques… et, pour moi, c’était évident que c’était la chose à faire. Dans les années 90’, j’ai vu que le monde allait tout droit vers un désastre financier et économique… on ne sait jamais combien de temps cela peut prendre, mais pour préserver son patrimoine, il faut se procurer une assurance avant l’incendie. C’est pourquoi, en 2002, alors que l’or était mal-aimé, sous-évalué, je pensais qu’il constituerait le meilleur moyen pour les investisseurs de protéger leurs actifs, à condition d'acheter de l’or physique et de le stocker en dehors du système bancaire. Dan Popescu : Un référendum sur l'or et la banque centrale va bientôt avoir lieu en Suisse (30 novembre), et je crois que c'est un évènement très important, surtout si le ‘Oui’ l'emporte. Un sondage révélé hier semble indiquer que, si le vote avait eu lieu hier ou aujourd’hui, le résultat aurait été assez serré, avec un léger avantage pour le ‘Oui’. Comment voyez-vous ce référendum ? Je crois que la Banque nationale suisse (BNS) devra acheter plus de 1.500 tonnes d’or… Egon von Greyerz : Je suis activement impliqué dans ce référendum parce que j'aide les personnes à l'origine de l’initiative « Sauvez l'or de la Suisse ». Évidemment, les premiers résultats sont encourageants, mais ce n'est que le début… 13.000 personnes, c’est quand même un grand échantillon… on ne sait pas si cela reflète l’opinion de tous les suisses. Pour le moment nous n'avons pas fondé le comité du ‘Oui’ à l'initiative, la campagne n’a pas encore été lancée officiellement; il y aura une conférence de presse demain (jeudi 23 oct.), à Berne, et ensuite, ce sera le lancement de la campagne traditionnelle, avec les affiches et les dépliants envoyés dans toutes les maisons, comme lors de toutes les campagnes référendaires en Suisse. J’ai aussi suggéré, et c’est ce que nous allons faire, de faire une campagne sur les médias sociaux, et ça, ce n’est pas dans les habitudes des suisses. Car, comme nous savons, le groupe d’âge des 18-44 ans, dans le monde entier, ne lisent pas les journaux tous les jours et ne regardent pas souvent la télé, ils font tout sur leurs portables ou leurs tablettes… alors, pour atteindre les gens, il faut utiliser les médias sociaux en temps réel, comme Facebook, par exemple. Vous pouvez toucher 80% des suisses de 18 à 44 ans, uniquement via Facebook. Je parle de gens qui ont l’âge de voter. C'est un complément intéressant pour la campagne, et nous verrons bien comment cela fonctionnera. Étant donné que la campagne n’est pas encore lancée officiellement, nous sommes relativement sereins, surtout que la population n'a pas encore vraiment pris conscience des enjeux du référendum. Vous savez, les suisses ont des affinités avec l’or, cela a toujours été une tradit...
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