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Emprunts toxiques, élus nocifs

H. Seize Publié le 08 décembre 2014
1298 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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La Seine Saint-Denis est un charmant département français situé au nord-est de l’agglomération parisienne, réputé pour ses charmantes bourgades mêlant la campagne, la ville et les zones de commerces alternatifs, sa flore poivrée et sa faune pimentée, et son déficit public abyssal créé par la souscription d’emprunts invraisemblables propulsés par un Conseil général de branquignoles effervescents. Ces emprunts, rapidement qualifiés de toxiques par l’équipe d’irresponsables en place au moment de leur signature alors que la conjoncture partait en sucette, ont accru dans d’énormes proportions les difficultés déjà particulièrement étendues dans lesquelles baignait le département suite à des années de gestion socialiste débridée. Heureusement, une issue semble au bout du tunnel de dettes. Un petit rappel des faits s’impose cependant si l’on ne veut pas perdre pied. Nous sommes dans les années 2000 et les communes et départements cherchent à bénéficier de l’euphorie des marchés qui règne alors. Après tout, il n’y a pas de raison que les banques et les particuliers jouent au casino boursier et s’en mettent plein les poches sans que les collectivités territoriales y participent. C’est d’autant plus facile que les banques ont, justement, des produits plus ou moins complexes à proposer et qui offrent des taux, variables certes, mais faibles et dont le mode de calcul est basé sur des indices et des parités (franc suisse contre euro par exemple) dont l’évolution, sage jusqu’alors, permet d’envisager l’avenir avec un sourire bienveillant. Arrive le krach de 2008, et la panique boursière qui provoque des remous notoires sur les devises. Les taux de ces prêts explosent (passant de moins de 3% à plus de 15%). Les communes, généralement déjà endettées, se retrouvent dans un bourbier indescriptible. En Seine Saint-Denis, la souscription de prêts complexes est devenu un sport local prisé. Le département est dans le caca, les communes aussi (comme Sevran, dont le kmaire vert, Stéphane Gatignon, avait eu, en son temps, l’honneur de ces ...
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