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En finir avec les interprétations fallacieuses.

Georges Lane Publié le 10 décembre 2016
1504 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Paris, le 10 décembre 2016. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" a chanté le poète. Qu'en est-il de l'économie politique, dont la conscience ne saurait être appréciée dans les applications irraisonnées d'autres sciences qui lui sont assénées, mais dans la vérité ? 1. La notion de "concurrence". Exemplaire de la question ont été, - d'une part, ce qui tourne autour de la notion de "concurrence", à savoir la liberté en économie politique selon les mots de Frédéric Bastiat (1850) à divers moments de son livre intitulé Harmonies économiques et, - d'autre part, son interprétation par une application mathématico-physique, à savoir l'"élasticité-prix en monnaie" infinie d'une offre de choses. Rapidement au XIXème siècle, en effet, ont été juxtaposée par des économistes à la notion de "concurrence", - d'abord, des épithètes et l'hypothèse de la notion de "concurrence pure et parfaite" qui voulait que les prix en monnaie de l'offre de marchandises ne varient pas, - puis, par la suite (en particulier, décennie 1930), la déduction de l'hypothèse opposée, à savoir l'hypothèse de la notion de "concurrence imparfaite". Des économistes ont aussi vu d'un bon œil que les hommes de l'état fixassent les prix en monnaie des choses. 2. Concurrence et réglementation des prix en monnaie. Ainsi, des prix en monnaie invariables sont apparus comme le résultat possible de deux considérations qui n'avaient rien à voir l'une avec l'autre, à savoir une définition de la "concurrence" et une, de la "réglementation étatique des prix en monnaie". On était bien loin de la liberté de chacun dont des économistes comme Say, Bastiat ou Pareto avaient rendu science tout au long du XIXème siècle (cf. ce texte de décembre 2016). Au contraire, on était tout proche des malfaisants qui appliquaient la notion mathématico-physique d'"élasticité-prix en monnaie" à l'économie politique et l'interprétaient comme "concurrence", quand ils la supposaient "infinie" dans le cas de l'offre de marchandises. Simultanément, ils excluaient de l'interpréter comme réglementation étatique des prix en monnaie. 3. De la chose à la marchandise. Reste que la marchandise n'a pas de prix en monnaie avant tout acte d'échange de choses, sauf à se situer ex post, après son "marché conclu", et avoir mis l'accent sur le résultat de l'acte d'échange. D'ailleurs, la "marchandise" est, en vérité, d'abord, chose, obje...
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