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En matière d’environnement, faisons confiance aux propriétaires (1e partie)

Cécile Philippe Publié le 10 juillet 2007
1640 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Institut Molinari

Je tiens tout d’abord à remercier les organisateurs de ce 47e congrès de m’avoir invitée à parler du sujet qui me passionne le plus et qui est vraiment le sujet de mon combat aujourd’hui au sein de l’institut que j’ai créé il y a trois ans, l’Institut Molinari, à savoir le droit de propriété et plus particulièrement, puisque je publie ce livre en mars, le lien qui existe entre droit de propriété et environnement. Avant d’entrer dans le détail, et en particulier avant de vous expliquer pourquoi, d’un point de vue économique, le droit de propriété est certainement le meilleur garant d’une bonne qualité de l’environnement, je préfère vous dire tout de suite que j’ai un biais quand je vous parle d’économie. J’ai une vision extrêmement anthropocentrique, c’est-à-dire que ce qui m’intéresse, c’est le bien-être des êtres humains et les moyens qu’ils ont à leur disposition pour améliorer la qualité de leur environnement. Je m’intéresse moins au fait qu’une espèce soit remplacée par une autre, qu’une espèce d’arbres soit relocalisée en altitude ou pas, puisque de toute façon, aujourd’hui, l’environnement dans lequel nous vivons a changé. Il change et continuera de changer et depuis des siècles, il est transformé par les êtres humains. Compter sur l’intelligence humaine Autre chose: je ne fais pas partie de celles et ceux qui considèrent seulement l’être humain comme un pollueur et comme une bouche supplémentaire à nourrir. Au contraire, ce que je vois dans l’être humain, c’est une intelligence de plus. Chaque être qui naît est une intelligence supplémentaire pour résoudre des défis qui se posent tous les jours, de nouveaux problèmes, notamment environnementaux. Effectivement, l’être humain consomme des ressources. Mais il faut bien réaliser que la terre entière est composée de ressources naturelles, d’éléments chimiques qui sont sous une forme ou sous une autre, et que l’être humain arrive à comprendre, grâce à son intelligence, et à les mettre à sa disposition, au service de ses besoins. Finalement, du point de vue de la terre, que l’eau soit sous forme liquide ou gazeuse n’a strictement aucune importance. Ce type de différence n’existe que pour les êtres humains qui cherchent à mettre à leur service ces ressources. Si le blé est transformé en pain, si le pétrole est devenu aujourd’hui une source d’énergie, c’est grâce à l’intelligence humaine et c’est grâce à elle qu’on va pouvoir répondre aux défis environnementaux de demain. D’une certaine façon, si la rareté existe, et c’est le sujet qui intéresse le plus les économistes, on pourrait dire que c’es...
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