Débordants d’imagination, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy auraient un nouveau plan pour aborder ce mois de septembre qui s’annonce terrible. Ils envisageraient ni plus ni moins que de renforcer l’équipe d’Herman van Rompuy et de lui demander de se consacrer à plein temps à la gouvernance économique de la zone euro, une façon de le rendre pleinement responsable, dans tous les sens du terme. Coupable d’être favorable aux euro-obligations, Jean-Claude Junker serait de facto remercié et le Fonds de soutien (FSFE) pourvu d’un département de recherche et d’analyse… Ils voient loin !
La Commission et le secrétariat de l’Ecofin seraient ainsi marginalisés, la création de nouvelles structures faisant office de politique. C’est toujours ce que l’on fait lorsque l’on ne sait pas quoi faire.
Or il y a encore une fois le feu au lac. Trois bras de fer sont engagés afin de tenter de boucler le deuxième plan de sauvetage de la Grèce. Avec la Finlande qui persiste à demander des garanties pour son prêt et à qui il est proposé d’abandonner en contrepartie la perception d’intérêts. Avec la Grèce, qui a refusé de donner de nouveaux tours de vis pour compenser l’insuffisance de recettes fiscales, amenant La Troïka à spectaculairement interrompre sa mission, menaçant du bloquer le versement d’une nouvelle tranche d’aide. Avec les banques, enfin, qui continuent de renacler à participer au volet privé du plan. Cela fait beaucoup et crée sur le marché de très fâcheuses incertitudes au moment où il ne faudrait pas.
Plus souterraine, une autre di...
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