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Enquête exclusive : vous pouvez être effrayés !

Charles Sannat Publié le 24 janvier 2014
4649 mots - Temps de lecture : 11 - 18 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! La « crise », sans doute comme beaucoup parmi vous, j’entends ce mot disons, depuis… ma naissance, ou presque ! Ayant eu la très mauvaise idée de naître en 1975, excellent millésime au demeurant concernant le vin, nous enchaînons depuis ce temps-là, c’est-à-dire bientôt 40 ans, crises sur crises. Chocs pétroliers, arrivée de la technologie moderne, krachs boursiers, de 87, de 97, de 2000, de 2001, de 2007, augmentation du prix de l’énergie passé de 2 dollars le baril au début des années 70 à largement plus de 100 dollars aujourd’hui, crise environnementale, crise alimentaire, crise sanitaire, crise humanitaire, partout, chaque année, depuis ma naissance je suis bercé par ce mot « crise » répété à longueur de temps. Pourtant, la définition même du mot crise implique une idée de limitation dans le temps. Une crise c’est la période paroxystique de recherche d’un nouvel équilibre. La crise, c’est ce moment entre deux équilibres, l’ancien que l’on a quitté, et le nouveau que l’on n’a pas encore trouvé. A priori cela fait 40 ans que l’on cherche mais que l’on ne trouve pas ! Alors aujourd’hui, je voulais partager avec vous un petit point d’avancement sur la nouvelle révolution industrielle qui s’annonce et qui va renvoyer les changements pourtant bien réels apportés par Internet au rang de simple amuse-gueule. Très peu de nos concitoyens sont au courant ou perçoivent ce qui va nous tomber dessus dès 2015, qui, si je ne me trompe pas, risque d’arriver d’ici la fin de cette année. Je ne parle même pas de nos hommes politiques, de nos grands mamamouchis qui en sont toujours à construire des lignes Maginot pour qu’elles soient contournées. Ils vous parlent de l’inversion de la courbe du chômage. Ils vous parlent de croissance économique. Ils basent toutes leurs hypothèses sur la taxation du travail et sur le travail comme mode de répartition de la richesse. Ils font cela car ils ne savent pas faire autre chose. Lorsque votre seul outil est un marteau, tout ressemble furieusement à un clou ! Cette petite maxime particulièrement pertinente décrit à « merveille » l’état d’esprit de nos « zélites » qui ne voient pas arriver LE tsunami de notre siècle : la disparition du travail ! L’arrivée des robots et la disparition du travail ! Vous avez dû le deviner. La jeune femme dont la photo illustre cet article n’est pas humaine. Elle est fort jolie, séduisante, charmante et rassurante… mais elle n’est pas humaine. C’est un robot, ou plus précisément une humanoïde dotée de programmes d’intelligence artificielle, de batteries hautes performances, de capacités de reconnaissances faciales et morphologiques couplées à la puissance des bases de données informatiques. Certains robots sont presque beaux, d’autres sont carrément effrayants. Ils font peur, ils déclenchent des réflexes de paniques tant ils semblent tout droit sorti de films d’horreur de science-fiction. Alors aujourd’hui, je voulais vous emmener en voyage dans ce monde d’après, celui qui vient, dans ce futur si proche que l’on peut dire sans se tromper et avec certitude que cette révolution robotique est pour demain. Cet article est (encore) plus que d’habitude, mais considérez-le plus comme un dossier spécial ou un petit hors-série que comme l’article du jour. Je l’ai enrichi de nombreux liens qui vous permettrons grâce à la magie des nouvelles technologies et d’Internet d’aller vous forger votre propre opinion et de voir de vos yeux vus ce qui nous attend. Partagez et faites suivre ce dossier car je pense que nos concitoyens doivent être informés de ce qu’il se passe, car bien évidemment nous devrons apporter collectivement des réponses d’ordre sociale et politique. Vous pouvez également le faire suivre à votre maire, député, sénateur ou encore président de conseil régional, sait-on jamais ! Ses enjeux, la façon dont cela va profondément bouleverser le monde, notre monde, la répartition des richesses, le fonctionnement de nos sociétés, nos certitudes et, disons-le, vraisemblablement jusqu’à l’âme humaine, mérite que l’on s’arrête aujourd’hui très longuement sur ce sujet. C’est passionnant, tout aussi passionnant que c’est effrayant, car tout, je dis bien tout va changer et plus rien ne sera jamais comme avant. La technologie et la quantité de travail Avant d’aller plus loin, revenons sur cette idée stupide de la technologie qui crée du travail « maispaslemême », je dis stupide pour trois raisons. La première c’est que ce qui est vrai en Bourse l’est également pour l’économie en général ou même, soyons encore plus large, pour la vie ! Les performances passées ne préjugent jamais des performances à venir. Dire que parce que les Canûts ont disparu et qu’ils ont été remplacés par d’autres métiers tout aussi manuels au millénaire dernier (les Canûts comme les chocs pétrolier c’était bien au millénaire dernier) n’est en aucun cas un argument recevable pour nous faire croire ou me faire croire qu’il en est également de même aujourd’hui… Surtout lorsque les faits vous permettent de constater le résultat exactement opposé. La deuxième raison c’est que justement les chiffres montrent désormais sans aucune ambiguïté que la technologie a atteint un stade où elle détruit des emplois. La troisième tient au fait qu’il était techniquement facile d’adapter un « canut » à un tout autre travail manuel qui ne demandait pas plus de neurones disponibles, c’est-à-dire à un autre travail manuel qui était parfaitement accessible à la personne concernée. Pour être encore plus clair, qu’allons-nous faire de tous nos pas futés et de tous les pas forts en math, et vous pouvez me mettre dans le lot dans la mesure où je n’ai pas du tout l’esprit d’un développeur en informatique ou d’un ingénieur qui ferait du calcul de structure ou de la résistance des matériaux à longueur de journée. Il ne se pose pas qu’une question de nombre d’emplois mais aussi et surtout une véritable question sur l’employabilité des masses… Comment allons-nous occuper nos masses laborieuses, euphémisme pour désigner tous les crétins ? Personne ne veut jamais poser la question en ces termes car cela revient à dire qu’il y a deux catégories de gens, les imbéciles et les futés… et donc que nous sommes inégaux, ce qui est, hélas, la triste réalité et ce dès notre naissance. C’est la loi et les chances notamment en termes éducatif qui tendent à pallier une inégalité de naissance qui, de toute façon, perdure aussi bien pendant la scolarité que la vie d’adulte. C’est certainement injuste mais c’est ainsi. Ensuite, traiter de crétins ses électeurs n’est pas pour un politicien la voie royale pour se faire élire dans la mesure où justement les crétins ont aussi le droit de vote ! Ce qui est bien. Mais il est essentiel de poser la question que fait-on de ces gens ? Comment pouvoir les faire participer pour qu’ils puissent bénéficier eux aussi de la redistribution des richesses ? C’est une question cardinale et elle ne passera très prochainement plus par l’idée de créer p...
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