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Entretien avec Cécile Philippe, par Grégoire Canlorbe pour l’Institut Coppet, 1ère partie

Cécile Philippe Publié le 11 décembre 2014
1328 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Grégoire Canlorbe : Pourriez-vous commencer par nous rappeler votre parcours intellectuel, universitaire et professionnel ? En particulier pourriez-vous revenir sur les raisons qui vous ont successivement poussée à fonder l’Institut Economique Molinari, à mettre en place l’Université d’Automne en économie autrichienne et à écrire vos deux essais respectifs sur le développement durable et sur le modèle français ? Cécile Philippe : Après un bac B d’économie, j’ai intégré l’université Paris-Dauphine afin d’y faire ce qu’on appelait à l’époque une maîtrise de sciences de gestion. Je n’y ai pas trouvé mon bonheur. Entre le modèle IS-LM, la théorie néoclassique et la théorie de la valeur travail chez Marx, je n’arrivais pas à trouver de réponse à ma grande question : comment fonctionne le monde et nos institutions. Du coup, j’ai multiplié les démarches entrepreneuriales en suivant le cursus création d’entreprise, en participant à un raid humanitaire en Afrique et en voyageant en Asie. C’est alors que j’ai eu l’idée de suivre - toujours à Dauphine, un Desup de gestion des entreprises dans les pays en développement. Grand bien m’en a pris. Car outre le fait d’être entourée dans le cadre de ce diplôme d’élèves de différentes nationalités – notamment africains et asiatiques – aussi intéressants que sympathiques, j’ai eu aussi la chance cette année là (en 1998) de découvrir l’école d’économie autrichienne. En effet, le professeur Pascal Salin enseignait alors un cours d’économie internationale et il nous mentionna des auteurs comme Friedrich A. Hayek, Ludwig von Mises, etc. Ce fut comme un déclic. Moi qui n’avais qu’une chose en tête depuis mon entrée à l’université – la quitter pour trouver un job - je ne pouvais plus envisager de m’arrêter en si bon chemin.. Il fallait que j’en sache plus maintenant que j’avais trouvé ce qui faisait sens pour moi. Du coup, j’ai enchaîné avec un DEA au Centre d’analyse économique de l’université Aix-Marseille III. J’y ai passé une année passionnante avec des professeurs comme Gérard Bramoullé...
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