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Et en avant pour la bijouterie de combat

H. Seize Publié le 19 septembre 2013
1618 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Hashtable

Lorsque vous êtes sur un média traditionnel et qu’on vous ressort encore une fois un fait divers glauque avec de la crapule et du sang chaud, que vous en avez lu tout ce que vous deviez en lire depuis 10 jours, forcément, ça sent plus que le réchauffé, mais bien le faisandé. Je vais donc vous parler de Barack Obama, de blogs, d’internet et je tenterai d’introduire un lolcat en cours de route. Bon, soit, je l’admets, je vais aussi me servir de l’affaire du bijoutier niçois pour étayer mon analyse, ce qui justifiera largement le titre. Le lolcat, en revanche, sera inséré par pure méchanceté gratuite, parce que je suis comme ça. Et pour ce qui est de Barack, commençons par rappeler quelques points intéressants de sa campagne. Pas celle de 2012, mais celle de 2008 : rappelez-vous, c’était un autre temps, d’autre mœurs, et à l’époque, les médias, notamment français, s’ébaubissaient de l’implication dans l’internet et les réseaux sociaux de celui qui allait devenir le futur président des États-Unis. Ici, je pourrais balancer des liens divers et variés, mais je crois que tout le monde se rappelle des petits notules humides qui paraissaient dans Le Monde Diplodocus, Labération ou même le Figolu relatant dans de belles envolées lyriques toute la puissance du réseau des réseaux mis au profit d’une si belle et si noble cause : l’accession au pouvoir d’un authentique Noir Américain, ce fut grand, ce fut beau, et les mouchoirs de Laurence Haïm purent rester dans le sac à main. Tiens, d’ailleurs, j’ai la vidéo : Oups pardon là, c’était l’abominable élection de Bush en 2004, mes excuses, mais je crois que vous voyez ce que je veux dire : pour les élections américaines d’Obama, internet offrait une superbe plateforme d’expression et d’empowerment du peuple. On a observé exactement le même schéma et le même ébahissement ravi de la presse lorsque, toute joyeuse, elle découvrit qu’on pouvait utiliser ces réseaux sociaux, internet, facebook et tout le tralala, même au milieu d’États pourtant connus pour être dictatoriaux, pour mettre en place une véritable révolution : le Printemps Arabe, terme pratique pour désigner des mouvements disparates dont on peut largement soupçonner qu’ils n’étaient pas si spontanés que ça, c’était merveilleux et utilisait les interwebs, et eux, au lieu d’échanger de bêtes lolcats pour s’occuper, semaient dans les esprits les pousses frémissantes de nouvelles démocraties dans tous le Moyen-Orient, youkaïdi, youkaïda, et en avant la purée lyrique su...
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