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Etude atmosphérique, particules fines et politique grossière

H. Seize Publié le 26 novembre 2014
1325 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

On va tous mourir. C’est sûr. Et cette fois-ci, ce sont les maladies pulmonaires qui se chargeront d’en finir une fois pour toute avec l’humanité, en commençant par Paris, dont l’atmosphère est, décidément, bien trop irrespirable pour qu’un espoir subsiste. La conclusion est sans appel : vivre à Paris, c’est comme vivre au milieu d’un cendrier plein de mégots fumants… Et la presse s’en donne à cœur joie : en l’espace de quelques heures ont fleuri mille et un articles pour bien faire comprendre à quel point le Parisien moyen vivait dans un smog aussi néfaste que permanent. L’étude menée par AirParif, forcément scientifique, leur permet de balancer sans le moindre doute ce genre d’affirmation péremptoire : Les conclusions de ces travaux sont claires : le fond de l’air n’est pas frais et il est plus que temps d’agir contre l’exposition chronique aux particules fines, qui serait chaque année responsable de 42 000 décès prématurés en France. « Qui serait ». Probablement. Si on barbouille la causalité avec des grosses louches de corrélation, par exemple. Si on utilise tous les trucs & astuces statistiques pour amalgamer des effets et en faire autant des multiples causes sous le chapeau pratique et particulièrement vague de « pollution ». Si on veut effrayer le lecteur, aussi. Ce ne serait pas la première fois. Ce serait même, en réalité, un classique du genre tant on a pris l’habitude, de nos jours, de nous vendre des vessies écolo-compatibles avec de gros morceaux de visées politiques bien spécifiques pour des lanternes médicales au bout de soi-disant solides lampadaires scientifiques. Cependant, comme je le notais déjà en janvier 2013, on se rend compte que les études qui aboutissent justement à ce chiffre magique effrayant de 42.000 décès supplémentaires sont notoirement plus prudentes que les reprises journaleuses qu’on nous distribue actuellement. Ainsi, je notais alors le passage suivant de l’étude (en p.4) : Sur la période 2000-2004, les excès de risque relatif (ERR) associés à une augmentation de 1...
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