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Euroland, le film d’horreur

Actualité de la Crise Publié le 15 février 2010
1354 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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James Howard Kunstler.

Un jeu de chaises musicales, -au niveau olympique-, s’apprête à atteindre son paroxysme ces jours-ci dans la finance mondiale, alors que les yeux du monde entier sont tournés vers les festivités qui ont lieu en Colombie Britannique et dans lesquelles des hommes adultes se battent pour du faux or en montant sur des trucs qui ont l’air de plateaux de cafétéria et avec lesquels ils dévalent des pentes montagneuses glacées : c’est le moment qui revient tous les quatre ans et pendant lequel vous vous demandez pourquoi vous n’avez pas acheté de luge à vos gosses pour Noël. Les publicitaires doivent adorer, mais six mille miles plus loin, il y a tout un groupe de banquiers européens qui doivent se demander comment ils vont réussir à s’asseoir sur un nombre de sièges qui diminue constamment, et sans perdre d’argent. La Grèce est en faillite. L’Histoire est un grand plaisantin dans un sens. Au moment même où vous vous demandez comment l’Amérique va réussir à faire de l’Afghanistan un pays sûr pour y établir une démocratie ou bien si le Venezuela va exploser avec les marchés pétroliers voici qu’arrive gentiment, pittoresque et inoffensif, le vieil oncle de Grèce, – pays d’antiquités et de petits entrepreneurs-, et qui risque de tout balancer en l’air. Ceux qui dirigent l’Europe ont trois possibilités: venir à la rescousse de la Grèce, laisser la Grèce couler (dans une dépression économique désespérée) ou bien prétendre sauver la Grèce. La triste vérité de cette situation est qu’il n’existe pas suffisamment d’activités productives en Europe pour soutenir réellement tous les membres de l’Union Européenne de la manière dont ils sont habitués à recevoir de l’aide. Ceci est également vrai des Etats-Unis et des Etats qui les constituent, mais vous le savez déjà probablement. L’Europe est un triste cas, vraiment poignant, parce que c’est devenu un coin tellement beau après les convulsions de la première moitié du 20ème siècle. Qui, par exemple, peut flâner pendant deux semaines dans les attrayantes rues anciennes de Bruges ou d’Orvieto et ne pas se désoler, se désespérer à l’id...
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