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Exil fiscal : non, compétitivité des États !

Sylvain Charat Publié le 05 avril 2013
694 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Jean de Selzac

« Exil fiscal, exil fiscal, est-ce que j’ai une gueule d’exil fiscal » pourrait dire l’entrepreneur qui, ordinateur sous le bras, sac en bandoulière, billet d’avion en main, part de France pour un pays étranger où il trouvera un contexte favorable au développement de ses affaires. « Exil fiscal » est l’expression utilisée par les politiques et les media pour donner mauvaise conscience à ceux qui partent. Cette expression implique un je ne sais quoi de négatif qui transforme l’entrepreneur en profiteur alors que le profiteur, c’est l’État. Remettons les pendules à l’heure. Si un entrepreneur français part, ce n’est pas parce qu’il trouve que la Tamise est plus propre que la Seine ou la Guinness plus gouteuse que le Bordeaux, voire le couscous plus relevé que le cassoulet. Ce n’est pas non plus parce qu’il est de droite ou de gauche, ou qu’il préfère Angela Merkel à François Hollande. S’il part, c’est parce qu’il a comparé les politiques fiscales des États. Les États n’échappent pas à la compétition. Ils y échappent d’autant moins que nou...
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