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Fermer le Parlement de Strasbourg ? Un défi révélateur

Alex Korbel Publié le 20 septembre 2013
880 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Imaginez un instant que l’Assemblée nationale française siège à Paris la plupart du temps, sauf une semaine par mois où elle serait convoquée à Bordeaux. L’administration de l’Assemblée nationale aurait ses locaux à Poitiers, les sommets ministériels seraient régulièrement organisés de façon éparpillée un peu partout en France, la Cour constitutionnelle et la Cour des comptes se réuniraient à Rouen, la Banque publique d’investissement serait à Bastia et la Banque de France aurait son siège à Toulouse. Incommode et irréel ? En effet. Mais cette situation ressemble à celle, bien réelle, de la transhumance des institutions européennes. Celles-ci sont non seulement éparpillées à Bruxelles, Strasbourg, Luxembourg, Francfort et Londres mais le Parlement européen est aussi obligé de faire une navette mensuelle entre la Belgique et la France. Au cours des deux dernières années, une campagne visant à arrêter le cirque ambulant du Parlement européen a gagné en influence. Le Comité des affaires constitutionnelles débat actuellement d’un rapport sur la situation des principales institutions de l'Europe. Son objectif est de rationaliser le fonctionnement du Parlement en le situant dans une seule ville, très probablement le siège de la Commission européenne, c’est-à-dire Bruxelles. Des décennies de cauchemars logistiques Depuis les débuts de l'intégration européenne dans les années 1950, Strasbourg a accueilli les institutions ...
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