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Filippetti, le fascisme à la portée des caniches

H. Seize Publié le 14 janvier 2014
1524 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Parce que maintenant, en France, le Politiquement Sain, Propre et Bon a gagné, parce qu’il doit absolument écraser de sa botte virile les petits cancrelats qui ne sont ni bons, ni sains, parce que nos élites savent maintenant ce qui est bon pour le peuple et qu’ils en ont assez que ce dernier s’avachisse dans des savoirs alternatifs, interlopes, ou douteux, et parce que la censure a posteriori ne suffit plus, Filippetti, la piètre excuse en charge du Ministère de la Culture, a décidé de sortir de son silence. Elle n’aurait peut-être pas dû ; après tout, un doute sur ses motivations intellectuelles pouvait subsister tant qu’elle conservait le silence (et puis, lorsque sa mâchoire est fermée et ses cordes vocales à l’arrêt, rien n’empêche d’imaginer qu’un cerveau fait du crawl entre ses deux oreilles). Mais elle n’a pas pu s’en empêcher. La trop forte pression de paroles idiotes et d’inepties politiques, conjuguée à des concepts rhétoriques mal maîtrisés qui ont fait catalyseur, le tout dans la chaleur torride d’une actualité grotesque auront provoqué une véritable explosion de n’importe quoi bruyant au cours d’une émission télé sur BFTM-TV dont la vidéo, disponible ci-dessous, ne laisse aucun doute sur ce qui s’est produit dans ce studio. C’est ainsi que vers 6:18, on entend nettement la pauvrette déclarer en évoquant l’interdiction des spectacles quenelliers, je cite en allant me chercher l’éosine pour mes oreilles qui saignent : « C’est une grande avancée pour la République, c’est une victoire collective de l’état de droit » Mais bien sûr. C’est aussi une déroute en rase campagne de la réflexion individuelle. C’est une défaite de ceux qui pensaient que les gens sont assez intelligents pour se faire une opinion par eux-mêmes. C’est une branlée mémorable de ceux qui croyaient encore les politiciens capables d’indépendance tant est flagrante la soumission d’Orélifilipéti, l’onomatopée attribuée actuellement à la Culture, aux âneries de Valls, elle qui se comporte ici comme une véritable voiture balai du cortège hurlant du ministre de l’Intérieur en chasse contre les nazis d’internet. Par la suite, comme elle était bien lancée et qu’elle devait absolument combler le vide intersidéral de sa pensée par l’émission intempestive de sons en rapport vague avec le co...
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