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Finance islamique, marché des "subprime" et…

Georges Lane Publié le 11 novembre 2009
1842 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Depuis au moins le temps des absurdités malthusiennes ou marxistes, une tendance a été suivie par les politiques à des degrés divers selon les pays. Elle consiste à dire que la réglementation étatique serait seule morale et que toute innovation serait à vouer aux gémonies. Si l'innovation doit perdurer malgré tout pour la satisfaction de chacun, si, en particulier, les politiques ne peuvent s'opposer à son développement, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, la tendance consiste à mettre l'ensemble innovation et développement sous tutelle des hommes de l'Etat. Dans le domaine de la finance, la tendance est exemplaire. Voici trois exemples, au premier regard sans lien. 1. Le système de retraite de sécurité sociale obligatoire en France. Il y a le cas limite du système de la retraite de sécurité sociale obligatoire en France infligé aux "travailleurs" à partir des années 1941-45, qui oblige les gens à vivre au jour le jour dans ce domaine . Rappelons qu'il prend aux uns pour donner aux autres, en se servant au passage. " Prendre aux uns pour donner aux autres, violer la liberté et la propriété, c'est un but fort simple; mais les procédés peuvent varier à l'infini. De là ces multitudes de systèmes qui jettent l'effroi dans toutes les classes de travailleurs, puisque, par la nature même de leur but, ils menacent tous les intérêts." (Frédéric Bastiat, 1850, chap.4) Le système a été construit sur la base d'un procès stalinien fait au marché financier en général, et à l'assurance-vie en particulier, et dans des conditions extraordinaires, fort éloignées de celles de la démocratie, à savoir celles de la guerre et de la fin d'une guerre aux destructions sans précédent. En fait, le cas était limite et il ne l'est plus. Il était limite car, en toute rigueur, le temps ou la durée, condition de la finance, n'intervenait pas comme paramètres du système. Mais maintenant que le système est déficitaire en permanence et que les politiques manipulent "âges de retraite" et "durées de cotisation" pour tenter de faire disparaître le déficit, la limite a été reculée. On est entré de plain pied dans le périmètre de la finance car pour que le système fonctionne, il faut faire appel au marché financier et qu'il se laisse séduire. La situation devient même cocasse quand on n'oublie pas que le système avait été construit sur le principe que la retraite ne devait pas être tributaire du marché financier (du taux de capitalisation ou d'intérêt). Si le principe avait été respecté, si le marché financier avait été tenu à l'écart et n'avait pas innové depuis 1941-45, il y a longtemps que le système aurait disparu. On ne sait pas encore la suite, mais on ne peut que la deviner. 2. Le marché des "subprime" aux Etats-Unis. Il y a le cas récent du type de contrat financier disponible aux Etats-Unis et dénommé « subprime ». Le temps ou la durée y intervient explicitement, mais pas l...
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