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Fiscalité nutritionnelle : une idée qui revient à la mode

Cécile Philippe Publié le 11 juin 2013
941 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Il n’est pas donné à toutes les idées de revenir à la mode mais cela semble bien être le cas de cette idée ancienne qui renaît aujourd’hui de ses cendres : la fiscalité nutritionnelle. Le terme reste encore peu connu du grand public mais il fait son chemin, d’autant plus que la taxe soda ou la taxe Nutella ont marqué les esprits. Or, si ce type de fiscalité n’a rien de neuf. Il redevient simplement d’actualité en Europe où nombre d’acteurs ont intérêt à la mettre en œuvre pour des raisons aussi bien sanitaires, qu’économiques ou même encore écologiques. La fiscalité nutritionnelle consiste à mettre en place « une contribution assise sur les produits trop gras, trop sucrés ou trop salés ». Il en existe déjà sur les boissons alcoolisées comme la bière mais la nouveauté est d’élargir la base des biens de consommation taxés au domaine de l’alimentation. Il s’agit alors de cibler les produits jugés nuisibles pour la santé, à savoir ceux qui contiennent trop de gras, trop de sucre ou trop de sel. Des produits comme les sodas, le chocolat, l’huile de palme, l’huile de coco et de très nombreux autres sont ainsi épinglés pour leur contenu trop calorique. Le principal argument invoqué au nom de la taxation nutritionnelle est d’ordre sanitaire. En effet, les aliments trop riches seraient non seulement la cause de l’obésité mais seraient aussi à l’origine de nombreuses autres maladies, comme les maladies cardiovasculaires. Or, la plupart des pays en...
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