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Fleur Pellerin veut euthanasier le crowdfunding en France

H. Seize Publié le 03 octobre 2013
1468 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Tous les jours, nous frôlons la catastrophe. Et tous les jours, le gouvernement, par son action décisive et intelligente, nous en protège. Vraiment, que ferait-on sans lui ? Alors que les Américains sont sur le point de, justement, répondre à cette question, en constatant, comme les Belges il y a quelques années avant eux, que sans gouvernement, finalement, ça se passe très bien, en France, nous, au moins, n’aurons pas besoin de nous la poser : nous avons un sacré nom d’une pipe de gouvernement qui bosse comme quatre. Et à en juger par le rythme de son travail, on devrait s’en réjouir. Prenez Fleur Pellerin (délicatement, parce qu’on la devine frêle malgré ses airs de politicienne capable d’écraser des chiots avec son talon) : grâce à son ministère, elle est parvenue à montrer une aptitude assez stupéfiante à fourrer son museau dans une quantité invraisemblable de dossiers dans lesquels elle n’entendait à peu près rien, mais pour lesquels chaque intervention se sera soldée, outre un bon quart d’heure de rigolade pour le chroniqueur que je suis, par un échec cuisant, une idée idiote ou une taxation ridicule et contre-productive (au choix, panachage possible). Comme actuellement, chaque ministre est frénétiquement en train de tout faire pour que les médias s’intéressent à lui, avec une réussite mitigée pour certains, il était inimaginable que le petit appendice ministériel déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique ne fasse pas une action tonitruante pour que son nom apparaisse enfin dans l’alerte automatique Google qu’elle a certainement fait mettre par l’un des techniciens chevronnés qu’elle garde enfermé dans l’une des caves humides de son ministère. Et c’est donc sur la finance alternative qu’elle a jeté son dévolu. En plus, ça tombe assez bien : cela faisait un moment que le lobbying des banques l’asticotait avec ce sujet, et que Bercy cherchait un moyen de calmer les ardeurs de certains sur le sujet. Justement, pour le camper un peu, précisons de quoi nous parlons. La finance alternative dont il s’agit ici est celle appelée « crowdfunding » outre-Atlantique, ou finance participative de ce côté-ci. L’idée est fort simple : si vous avez une idée géniale et pas un rond pour en ...
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