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Fonds européen de stabilité financière : un serpent qui se mord la queue !

Valentin Petkantchin Publié le 18 août 2011
836 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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En parallèle au nouveau plan de sauvetage de la Grèce, les dirigeants de la zone euro ont décidé le 21 juillet dernier de renforcer le fonds européen de stabilité financière (FESF). Celui-ci est ainsi supposé apporter – tout comme le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui est censé lui succéder en 2013 – une solution au problème des dettes souveraines pour éviter l’apparition de nouvelles crises comme celle à laquelle est confrontée la Grèce. Or, il n’en est rien. Les problèmes d’endettement des États européens n’ont pas pour autant été résolus et l’accord repousse dangereusement les échéances. Certes, le FESF propose de collectiviser les pertes liées aux dettes actuelles et futures des pays en difficulté, ce qui dans l’immédiat donne un peu de répit à la Grèce. De plus, on lui a promis également des pouvoirs d’intervention fortement élargis, à savoir qu’il pourra financer directement un État dans le besoin par le rachat notamment de sa dette souveraine, ce qui au passage faussera davantage encore le marché obligataire. Cependant, on peut légitimement se demander si au-delà des ambitions politiques, le FESF a les moyens de sauver les pays qui seront dans le besoin ? Sur qui retombera le fardeau des sauvetages, si les pouvoirs politiques lui donnaient ces moyens ? En r...
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