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Fou, le Monti ?

Alex Korbel Publié le 14 novembre 2011
662 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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La nomination d’un technocrate comme premier ministre en Italie a recueilli peu de bravi. Mario Monti n’ayant pas été élu, son arrivée au pouvoir soulignerait la nature élitiste et non-démocratique de ce qui ce passe aujourd’hui au sein de la zone euro. Mais ce technocrate a des atouts que certains politiques italiens n’ont pas. Son expérience semble avoir prouvé qu’il comprend les pays étrangers et les institutions financières. Il a la confiance de ses partenaires gouvernementaux européens et la confiance est précieuse pour rassurer les pays du Nord. Si Monti échoue à réformer État italien, le paysage politique du pays risque de se radicaliser. L’Italie nourrit de fortes traditions d’extrémisme. Comme ailleurs en Europe, ces extrémismes considèrent que l’Union européenne (UE) promeut ce qu’elles haïssent : le multiculturalisme, le capitalisme international, l'érosion des frontières et la disparition des monnaies nationales. Le recours aux thèmes économique et eurosceptique est un cache-misère aux idées xénophobes et classistes de ces extrémismes. Imagi...
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