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France croissance 0 et croissance du désespoir !…

Charles Sannat Publié le 24 septembre 2014
1453 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! « Quand la France crie croissance, l’Allemagne entend nouvelles dettes et quand l’Allemagne exige des réformes, en France, on entend économies mortelles, relevait dans un éditorial mardi le quotidien conservateur Die Welt. » Et pour tout dire, ce résumé de la situation est assez bon. Notre Manuel Valls est donc à Berlin et globalement il en ressort qu’il n’en ressort pas grand-chose. Les mamamouchis français voudraient desserrer l’étau de la rigueur ou de l’austérité, ils voudraient pouvoir faire encore un peu plus de dettes histoire de reporter les problèmes à encore un peu plus tard. Après tout, cela fait plus de 40 ans que nous avons chaque année des déficits et une dette qui augmente, alors que changeront quelques années de plus… Si en plus la BCE pouvait refiler des beaux euros tout neuf gratuitement, à tout le monde, la vie pourrait enfin être belle. Du côté allemand et face à la léthargie française (qui ne date pas de ce gouvernement d’ailleurs), on attend des « réformes structurelles » et pas qu’un peu. On attend que la France bouge, que la France change, qu’elle fasse des réformes certes mais également qu’elle baisse considérablement le poids de sa dépense publique. Alors poliment et gentiment Angela se dit « impressionnée par le programme de réformes de Manu et lui souhaite… bonne chance », ce qui en dit long, très long sur ce que pense Angela des chances de Manu de redresser la situation de notre pays. Aimer ou pas Manu ne changera rien au fait que, pour améliorer réellement la situation, le Premier ministre devrait porter des textes ambitieux, couper dans la dépense publique (à la hache) et lorsque l’on coupe dans la dépense publique… on fait des mécontents et c’est assez logique. Alors quels postes budgétaires doit-on amputer ? Celui des balles à blanc de l’armée c’est déjà fait puisque les militaires français, à l’entraînement, simulent maintenant le tir de leurs armes en criant « pan, pan », ne riez pas, nous en sommes arrivés là (article du Point ci-dessous). À qui ne va-t-on pas verser sa pension, sa retraite, son minima mach...
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