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Fukushima n’a pas provoqué de morts, et ça fait enrager les écolos

H. Seize Publié le 14 mars 2021
1453 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Mars 2011, un tsunami frappe les côtes japonaise, tue plus de 19 000 personnes et va, par le truchement d’une centrale nucléaire mal sécurisée, alimenter l’hystérie écologique. Il faut admettre que le côté spectaculaire est au rendez-vous : dans l’un des pays les plus avancé technologiquement, alors que toutes les caméras de télévision du monde sont rapidement pointées vers Fukushima, deux des bâtiments hébergeant les réacteurs nucléaires explosent. Les systèmes de refroidissements sont tombés en panne quelques jours auparavant suite au tsunami qui a noyé les générateurs diesel destinés à garantir la continuité de leur service… Sur le moment, tout le monde, journalistes en premier, imagine le pire : on va revivre un scénario à la Tchernobyl, avec gros nuage radioactif bien épais qui va se répandre partout sur nos campagnes (ou au moins sur les campagnes japonaises puis alentours, ne boudons pas notre effroi). Assez rapidement, les experts qui, pourtant, pointent les différences essentielles de sécurité entre Fukushima et Tchernobyl et se montrent mesurés devant la panique et les yeux spasmodiques des présentateurs télés, disparaissent des plateaux télé au profit des écologistes qui, eux, ne ménagent pas leurs effets de manche et leurs petits couinements véhéments sur le mode « On vous l’avait bien dit qu’on allait tous mourir irradiés avec un bras et deux jambes en plus ! ». On n’évoquera Cécile Duflot, conviée à pérorer sur le sujet, que pour se rappeler qu’armée de son diplôme de géographe, elle placera hardiment Fukushima dans l’hémisphère sud. Pendant ce temps, le gouvernement nippon décide d’évacuer les civils se trouvant dans un rayon de 20 km de la centrale. Rapidement, des interdits préfectoraux sont lancés pour éviter le ramassage des fruits et légumes de la zone potentiellement contaminée, ainsi que les poissons et fruits de mers du Pacifique exposés au surcroît de radiations provoqué par l’accident. Les semaines et les mois s’écoulent, puis les années. Petit-à-petit, les données radiologiques, médicales, sociologiques s’accumulent et permettent de mieux déterminer l’impact réel de l’accident sur la population. Et tout aussi progressivement, une vérité se fait jour : non seulement, les radiations ont été fort limitées, mais tout indique que la population n’a en rien souffert d’une exposition à celle...
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