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Game over : la guerre contre la drogue n’a jamais marché. Laissez tomber.

H. Seize Publié le 09 octobre 2013
1428 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Bon, je fanfaronne, je fanfaronne, mais j’ai mis un peu de temps à me remettre de mon splif bedonnant de dimanche dernier ; mon corps d’athlète (mais si) s’accommode mieux de fins whiskies que de ces douteuses expériences herbacées. Cependant, puisqu’on parle drogue, profitons de quelques liens que me fournit l’actualité, afin d’apporter quelques réflexions intéressantes. Et justement, puisqu’on parlait whisky — que n’importe quel connaisseur consommera avec modération, hein, bien sûr — une récente étude, parue sur The Lancet, et relayée par The Economist s’est intéressé à la relation entre les dégâts des drogues sur les usagers directement et sur la société en général. Les résultats obtenus par David Nutt et son équipe sont suffisamment intéressants pour que je me reprenne une rasade de cet excellent Dalwhinnie (à votre santé). Bien évidemment, chacun sera d’accord pour dire que certaines drogues provoquent plus de dégâts que d’autres ; l’héroïne est généralement considérée comme plus dangereuse que le cannabis, par exemple. Et comme les gouvernements adaptent leurs politiques de santé publiques sur (notamment) les dégâts (supposés ou réels) provoqués par les drogues, les résultats obtenus par les recherches de Nutt me laissent un peu perplexe (mais pas assez cependant pour m’empêcher de me reservir un petit coup, slurp). Évidemment, on ne pourra s’empêcher de pointer le fait que la dangerosité d’une drogue est assez directement liée à sa disponibilité aisée. L’alcool et le tabac étant globalement très disponible, on ne s’étonnera pas de les trouver l’un et l’autre plutôt en haut du tableau. Ce qui me semble plus intéressant que cette corrélation assez évidente (qui n’est d’ailleurs pas une causalité, n’allez pas trop vite en besogne) est le ratio entre les dégâts qu’une drogue provoque sur l’usager comparé à celui sur le reste de la société. Ainsi, l’héroïne, le crack et le tabac se classent facilement en haut de tableau, derrière l’alcool ; or, intuitivement, le tabac et l’alcool sont a priori plus facilement disponibles que le crack et l’héroïne. Du point de vue des politiques publiques, il semble alors compliqué de justifier l’asymétrie de traitement entre l’alcool et le tabac, en vente ...
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