6287 search

Gérer des grandes faillites bancaires en bon ordre : la méthode Dinkic

Actualité de la crise Publié le 28 juin 2011
1262 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
Lire plus tard
abc bourse

Ce qui bloque aujourd'hui la résolution du problème gréco-portugais (pour faire court), c'est la peur panique de nos gouvernants d'avoir à faire face à une série de faillites bancaires entrainant un arrêt total de la liquidité des échanges. En effet, la somme des réglementations applicables aux banques les a poussées à garnir l'actif de leur bilan avec des titres de dettes souveraines émis par des états aujourd'hui en grand danger d'insolvabilité, alors qu'ils étaient censés être les plus sûrs qui soient. Que ces titres perdent une partie de leur valeur, et nos banques deviendront insolvables. Gérer la faillite des TBTF, deux approches Quelques rares grands noms de l'économie, de droite comme de gauche (Stiglitz, Zingales, Hummler, etc...) ont milité pour une évolution législative permettant une conversion rapide des dettes financières en capital de toute institution financière en situation d'insolvabilité, proposition que je soutiens pleinement. L'objectif d'une telle procédure est d'éviter que la faillite de grosses banques "Too Big To Fail" n'empêche les entreprises ordinaires de faire des affaires, et que les déposants individuels ne soient spoliés ; et donc, d'éviter la panique des déposants, qui déclencherait des faillites en cascade. Seul inconvénient de la proposition, mais de taille : aucun pays n'a de législation permettant d'entreprendre une telle action dans un délai très court. Et le seul fait de discuter d'une telle législation en période de peur pourrait précipiter la chute des marchés. Il existe une autre méthode, pour gérer ces événements très délicats, sur le fil du rasoir, qui permet d'arriver au même résultat. Elle a, par rapport au échanges dette-capital, quelques inconvénients, mais elle est peut être législativement nettement plus facile à mettre en oeuvre, sous réserve que la loi du pays donne autorité à la banque centrale pour fermer les banques insolvables, ce qui semble être le cas dans la plupart des pays d'Europe. ...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search