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Gestion de la peur, placebo et… chloroquine ! L’édito de Charles SANNAT

Charles Sannat Publié le 28 février 2020
1635 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Insolentiae

Il n’y a pas plus anxiogène et donc de terrifiant qu’une terrible maladie contre laquelle vous ne pouvez rien faire. Vous êtes là, impuissants, face à la fatalité et vous attendez le diagnostic, sans espoir. Lorsqu’il s’agit de drames individuels, comme le cancer, c’est une souffrance et une gestion individuelle de la peur et de l’anxiété. Lorsque vous êtes confrontés à une épidémie de grande envergure, vous n’êtes plus dans un drame personnel, individuel, mais dans un psychodrame collectif. La nécessité de gérer la peur collective. En tant que décideur politique vous avez obligatoirement et impérativement le devoir de gérer la peur et les angoisses de votre population. Il n’y a là rien de choquant ni de méchant. Au contraire. La peur, par la désorganisation sociale, par l’effondrement des comportements de vie normaux, peut très rapidement conduire à l’anarchie. Et cette anarchie n’est jamais bonne, en particulier pour les plus faibles et les plus fragiles, car l’anarchie c’est le retour à la raison du plus fort… dit autrement, c’est la loi de la jungle, et je préfère nettement l’ordre républicain aussi imparfait soit-il. Ma conviction, néanmoins, est que pour gérer la peur, il ne faut pas carabistouiller les gens, car si la confiance s’érode, alors la parole publique n’ayant plus de poids, la situation finira, en cas grave, par devenir anarchique. La propagande et les mensonges finissent au-delà d’une certaine gravité par devenir contre-productifs. De l’inéluctable à l’espoir Pour gérer la peur, il faut passer de l’inéluctable à l’espoir. Il faut pouvoir véhiculer le discours, que d’abord ce n’est pas si grave, que le nuage s’est arrêté à la frontière… bon cela fonctionnait en 1986 parce que nous étions dans un monde bi-polaire (les gentils nous, et les méchants russes, eux). Il y avait plein de frontières partout et pas de mondialistes. Aujourd’hui, on ne ferme pas les frontières. Par idéologie, les mondialistes » préfèrent que nous mourrions unis, plutôt que de survivre seuls. Ce n’est pas une critique, c’est une analyse factuelle. Que les gosses n’aillent pas à l’école, mais faisons venir 3 000 supporters italiens que nous laisserons mariner dans des bus avant de les lâcher dans les bars lyonnais. Donc, le virus nous arrivera. La question n’est pas si, mais quand, et nos mondialistes mamamouchis le savent. Alors comme l’arrivée du virus est inéluctable puisqu’ils font en sorte que cela le soit, alors il faut donner de l’e...
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