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Grèce… La fin !

Charles Sannat Publié le 29 juin 2015
1537 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Ce qui se passe actuellement ne devrait surprendre aucun lecteur du Contrarien. En effet, je n’ai jamais cru, contrairement à la propagande à laquelle nous sommes tous soumis, que l’équipe Tsipras était à chaque fois en train « de manger son chapeau » ou de se « renier ». Non, l’équipe de Tsipras, et on peut ne pas l’aimer ou être opposé à certaines de ses convictions, fait de la Politique avec un grand « P ». Comprenez-moi bien. Je pense que le communisme est un système qui ne peut pas fonctionner puisqu’il ne ne dispose pas « d’incitation positive ». En clair, celui qui travaille et prend des risques n’a pas plus que celui qui ne fait rien du tout. Au bout de quelques décennies, évidemment, et en l’absence d’incitations positives, plus rien n’avance ou ne se crée et tout finit par s’effondrer. À l’autre extrémité, je ne crois pas plus à l’efficience du capitalisme pour une autre raison simple : la somme des intérêts individuels n’est pas forcément égale à l’intérêt collectif. Néanmoins, pour en revenir à Tsipras en Grèce, le fait qu’il soit communiste ou d’extrême gauche peut en agacer certains mais pour le moment, son « idéologie » politique n’est pas particulièrement visible. Alors que les Grecs meurent de faim ou faute de soins, réclamer un peu de sous pour acheter des médicaments (que l’on refuse aux Grecs mais que l’on offre généreusement à tous les migrants d’Afrique) n’est tout de même pas du communisme le plus extrémiste mais un simple acte humanitaire et d’humanité sur lequel nous devrions tous être d’accord sans même avoir à invoquer que les Grecs sont des méchants-vilains qui ne payent pas d’impôts. On ne prête pas à un pays qui ne sait pas lever les impôts ! Le prêteur est responsable du prêt qu’il octroie. C’est son problème. C’est son risque. Prêter à la Grèce, un pays qui ne « sait pas lever l’impôt », est une absurdité financière liée à l’euro. Les « zinvestisseurs », les banquiers ont cru à raison qu’en prêtant à la Grèce, membre de l’eurozone, ils ne risquaient plus rien car la solidarité de tous fonctionnerait. Ils ont eu raison. Désormais, ce ne sont plus les banquiers qui détiennent les créances grecques mais nous, les ...
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