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Guerre monétaire : à qui gagne perd

Yann Henry Publié le 26 juillet 2013
840 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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La guerre des changes semble déclarée. Le postulat de départ de ses défenseurs : une monnaie forte nuirait à l’économie, et une relance de cette dernière passerait inévitablement par une dévaluation. Si cette thèse ne fait pas l’unanimité, elle semble communément admise et de nombreux gouvernements semblent vouloir s’engager dans cette voie. Cette opinion est en tout cas largement partagée en France parmi les partis politiques. Pour le Front National, « le taux de change de l’euro est beaucoup trop élevé pour la France, accélérant les délocalisations et la désindustrialisation de notre pays ». Le Parti de gauche veut s’attaquer à l’euro fort, qu’il appelle «euro Merkel». Cette opinion est également partagée au sommet de l’État et par plusieurs membres du gouvernement. Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, pour qui « l'euro est trop haut par rapport à ce que l'économie européenne, pas seulement française, est en droit d'attendre », est (pour une fois) sur la même longueur d’onde que Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances, qui s'inquiète que l’euro soit « fort, peut-être trop fort ». Seul l’UMP n’en fait pas le bouc émissaire des malheurs de la France, mais elle reste muette sur ce sujet. Les critiques sont d’autant plus importantes que la zone euro semble parmi les moins...
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